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Une récente étude, menée par des scientifiques de l’Université de Wuhan et de l’Institut de biophysique de l’Académie chinoise des sciences alerte sur la potentielle dangerosité d’un type de coronavirus baptisé NeoCoV. Déjà étudié depuis 10 ans, NeoCoV a potentiellement le même taux de contagiosité du SARS-CoV-2. « Ce virus serait suffisamment différent pour ne pas être reconnu par les anticorps neutralisant contre le SARS-CoV-2», explique Eric Muraille, maître de Recherche au Fonds National de la Recherche Scientifique en Belgique, sur le site de la télévision publique belge «rtbf». Pour l’heure aucune transmission à l'humain n'a été identifiée, mais l’étude chinoise alerte sur le fait que les anticorps ciblant le virus qui cause la Covid-19 n'ont pas été en mesure de stopper le NeoCoV.
Pour évaluer le risque potentiel pour l’humain, les scientifiques estiment qu’une étude plus approfondie est nécessaire. De même pour l’Organisation mondiale de la Santé qui dit suivre de près l’évolution de ce nouveau venu.
L’autre sous-variant qui fait parler de lui, c’est le petit frère d’Omicron connu sous le nom de BA.2 qui circule déjà en Afrique du Sud, au Danemark, aux USA et en Algérie.Les plus pessimistes s'inquiètent aussi de l'essor de ce nouveau variant susceptible de relancer la vague actuelle car manifestement encore plus contagieux que la version jusqu'alors dominante. Moins pessimiste, Dr Moulay Said Afif, membre du Comité scientifique et technique de la vaccination, conseille d’attendre un peu avant de tirer des conclusions hâtives et garder espoir en l’avenir. Mais « quel que soit l’évolution des choses, il faut apprendre à vivre avec ces variants en respectant strictement les mesures de prévention sanitaire », souligne-t-il.
