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Bourse : BMCE capital recommande de conserver le titre Crédit du Maroc

Bourse : BMCE capital recommande de conserver le titre Crédit du Maroc
Aziz Akhannouch s’exprimant lors de la réunion avec les présidents des Chambres d'agriculture et des Chambres d'artisanat.

BMCE Global Capital Research (BKGR) recommande de conserver le titre Crédit du Maroc (CDM). Cette année, la banque devrait connaître une baisse de 21% de sa capacité bénéficiaire suite à la non-récurrence d’une reprise constatée en 2021 sur un important dossier. «En dépit de cette baisse à caractère exceptionnelle, CDM devrait afficher des indicateurs d’activité bien orientés avec un PNB en amélioration de 4% grâce principalement au bon comportement escompté des marges d’intérêt et sur commissions». En termes de perspectives, la prise de contrôle par Holmarcom et AtlantaSanad prévue d’ici fin 2022, devrait permettre à la banque de connaître un revirement stratégique de taille ce qui devrait lui offrir de nouvelles opportunités de croissance, notamment une expansion en Afrique à moyen terme. Les analystes de BKGR mettent ainsi en avant quatre forces du groupe. Premièrement, la banque a affiché, en 2021, un ratio de solvabilité et Tier confortables. Deuxièmement, elle continue à optimiser le coût des ressources. Troisième force : sa banque en ligne a réalisé une progression de 201% des transactions.

Quatrièmement, l’acquisition à fin 2022 par Holmarcom et AtlantaSanad de la participation de Crédit Agricole dans la Banque devrait permettre de nouveaux relais de croissance. A contrario, CDM doit surmonter deux faiblesses. Il s’agit de la possibilité d’arrêt des conditions avantageuses en termes de refinancement à l’international. La banque devra également faire face au poids très important des investissements futurs dans les charges générales d’exploitation, soit 1 milliard de DH d’ici 2023. En ce qui concerne ses opportunités de croissance, les analystes en font ressortir plusieurs. Un de ses atouts est la progression anticipée des crédits de trésorerie et la reprise probable des crédits d’investissement sur le second semestre de l’année. Mais pas que, puisque CDM devrait poursuivre, en 2022, la détente du coût du risque des banques du fait de l’importance projetée des reprises sur provisions forward-looking, suite à l’amélioration attendue de la qualité du portefeuille de crédits du secteur. La bancaire pourrait également réaliser des plus-values cette année, en cas d’un apport d’actifs à des OPCI/titrisation ou de produits de cession en cas d’externalisation des parts détenus dans un OPCI. Enfin, CDM devrait, sur le long-terme, développer le segment bancassurance, en partenariat avec AtlantaSanad. Quant aux menaces, BKGR en a identifié deux. La première est la probabilité de l’entrée en vigueur de la circulaire 19/G sur la classification des créances courant 2022. La seconde est celle liée à l’éventualité d’une montée des risques en cas de dégradation du contexte sanitaire.

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