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Croissance économique : Pourquoi les prévisions 2022 pour le Maroc sont revues à la baisse

Les révisions à la baisse des prévisions de croissance économique du Maroc pour cette année se poursuivent. Après le FMI, la Banque mondiale et Bank Al-Maghrib, c’est au tour de l’agence de notation Fitch de revoir ses projections, du fait de l'impact négatif de la variante Omicron sur la mobilité et l'industrie du tourisme, entre autres.

Croissance économique : Pourquoi les prévisions 2022 pour le Maroc sont revues à la baisse

Les révisions à la baisse des prévisions de croissance de l’économie marocaine pour cette année se multiplient, au même titre que pour l’activité mondiale dans sa globalité. La dernière en date émane de l’agence de notation Fitch qui table désormais sur une croissance du PIB marocain de 3,2% contre une prévision initiale de 3,4%. Une révision que l’agence attribue à «l'impact négatif de la variante Omicron sur la mobilité et l'industrie du tourisme». Fitch relève que les mesures prises par le Maroc pour lutter contre la propagation de la pandémie figurent parmi les plus strictes dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), ce qui a permis de contenir la vague actuelle. Toutefois, ces mesures nuiront à la confiance des consommateurs et au tourisme, note-t-elle, estimant que l'activité économique aura besoin de temps pour reprendre après la levée de ces restrictions. Cela dit, l’agence de notation estime que la croissance continuera à profiter de l’important soutien gouvernemental.

Le FMI a également révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour le Maroc en 2022 de 3,1% annoncées dans ses «Prévisions de la croissance mondiale», publiées à l'occasion des réunions d’automne de l’année dernière, à 3% publiés en décembre dernier à l’issue des dernières consultations du Fonds pour 2021, au titre de l’article IV. De même, la Banque mondiale s’attend à ce que le Maroc enregistre une croissance économique de 3,2% pour cette année, contre 3,4% pronostiqués précédemment. Une révision que l’institution de Bretton Woods explique par un éventuel ralentissement de la production agricole nationale. Bank Al-Maghrib (BAM) a, de son côté, ramené sa prévision de croissance du PIB cette année à 2,9% annoncés le 21 décembre dernier à l’occasion de la dernière réunion trimestrielle de son Conseil, après une prévision de 3% en octobre 2021.

La Banque centrale estime qu’au cours de cette année et l’année prochaine, «le rythme de l’activité restera largement tributaire de l’évolution de la situation sanitaire aux plans national et international et des restrictions que les autorités seraient amenées à mettre en place». BAM s’attend à ce que la valeur ajoutée des activités non agricoles poursuivrait son amélioration aux rythmes de 3,2% en 2022 et de 3,4% en 2023 et, sous l’hypothèse de récoltes céréalières moyennes de 75 MQx annuellement, celle du secteur agricole reculerait de 2,8% en 2022 et progresserait de 2% en 2023. S’agissant du Haut-Commissariat au plan (HCP), il n’a pas encore révélé ses prévisions pour cette année. À noter que le HCP publie régulièrement ses prévisions pour l’année en cours lors du mois de janvier dans le cadre du Budget économique prévisionnel.
 

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