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Dialogue social : le suspense demeure entier, mais un accord est attendu

Faisant suite au projet de protocole d'accord présenté mercredi par le Chef du gouvernement aux trois centrales syndicales les plus représentatives ainsi qu'à la CGEM, ces dernières lui ont rendu leurs copies jeudi et tout laisse à penser qu'un accord devrait être signé avant le 1er mai.

Dialogue social : le suspense demeure entier, mais un accord est attendu

La teneur du nouvel accord qui devrait sanctionner les rounds de dialogue social entre le gouvernement Akhannouch et les partenaires sociaux, dans les prochaines heures, n'a pas encore été divulguée à l'heure où nous mettions sous presse. Sa signature, toutefois, ne serait qu'une question de temps, à en croire plusieurs sources. Cela devrait être fait avant le 1er mai. De sources bien informées, l'offre du gouvernement comprendrait une augmentation de 10% du salaire minimum dans le secteur privé en deux tranches (5% en septembre 2022 et 5% en septembre 2023). Le gouvernement, d’après ces sources toujours, serait également prêt à porter le salaire minimum dans la fonction publique de 3.000 à 3.500 dirhams.

Ce nouvel accord prévoirait également l’abandon du seuil de 3.240 jours déclarés requis pour bénéficier de la pension de la CNSS, dont le montant serait calculé, tel que proposé par le gouvernement, au prorata des jours déclarés. En ce qui concerne les allocations familiales, il serait envisagé de les augmenter pour les 4e, 5e et 6e enfants de 36 à 100 dirhams. Quant à l'augmentation des salaires dans les secteurs public et privé, revendication centrale des syndicats, notamment dans le contexte actuel marqué par la cherté du coût de la vie, la proposition du gouvernement ne recèlerait aucun développement en ce sens, soulignent nos sources. Une révision des seuils de l'impôt sur le revenu (IR) serait toutefois à prévoir à l'occasion du prochain projet de loi de Finances pour 2023.

Par ailleurs, et dans le cadre de ce même accord, le gouvernement aurait proposé de signer une charte pour l'institutionnalisation du dialogue social, laquelle inclurait la création d'un observatoire du dialogue social et d'une académie de l'emploi qui serait notamment destinée à la formation continue et à la montée en compétence des salariés. L’Exécutif aurait également proposé de structurer le dialogue social par la création d'un comité supérieur placé sous la présidence du Chef du gouvernement et composé des secrétaires généraux des centrales syndicales et de la CGEM, ainsi que des représentants des comités régionaux. Le but étant de s'atteler à la mise en œuvre des dispositions de la Charte sociale et à la résolution des conflits de travail au niveau régional.

 

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