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La main-d'œuvre marocaine est fortement demandée en Espagne. Selon des informations relayées par les journaux espagnols, les autorités locales de la province de Huelva ont décidé d’augmenter le nombre d’ouvrières marocaines dans les champs de fraise, et de recruter 3.000 saisonnières supplémentaires, en plus des 11.000 ouvrières déjà prévues.
Pour rappel, avant la pandémie, l'Espagne autorisait l’embauche de plus de 16.500 ouvriers saisonniers marocains, et avec l’accroissement de la superficie allouée aux fruits rouges, "il serait donc normal que le nombre d’ouvriers sollicitée augmente", précise un média espagnol.
Selon le président de la Fédération des coopératives agricoles de Huelva, la superficie attribuée à la culture de la fraise et des fruits rouges au cours de la saison 2017-2018 n'était que de 11.687 hectares, alors qu’aujourd'hui, elle a dépassé 13.000 hectares, soit une augmentation de 11,7 %.
Selon la même source, la hausse des superficies à cultiver nécessite un renforcement du nombre d'employer. Cependant, les exploitants font face à beaucoup de problèmes d'embauche de profils adéquats. "Cela oblige le pays à recourir à la contractualisation avec des ouvrières dans leur pays d'origine et ramener un nombre significatif pendant la saison de récolte", note les médias espagnols.
