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L’Afrique est pleinement engagée à l’exploitation de son potentiel d’énergies vertes. L’affirmation est de la Banque africaine de développement (BAD) qui dresse un bilan des différents projets d’énergie renouvelable ayant bénéficié de son soutien financier. Pour l’institution panafricaine, ces infrastructures de production de l’énergie propre symbolisent les efforts du continent à réduire les gaz à effets de serre, même s’il n’est responsable que de 3,8% des émissions mondiales. «Le complexe Noor Ouazazarte avait fait entrer l’Afrique dans une nouvelle ère, à l’entame de la décennie 2020. D’une capacité de 580 mégawatts répartis sur quatre centrales, le complexe figure parmi les plus grands parcs solaires au monde.
Mais plus important, il permet d’alimenter près de deux millions de Marocains en électricité et d’éviter le rejet, dans l’atmosphère, de près d’un million de tonnes par an de gaz à effet de serre», fait valoir la Banque. Rappelons qu’en février dernier, le Conseil d’administration de l’institution a approuvé le Cadre de financement de l’accès à l’énergie et s’est engagé à investir jusqu’à 164 millions de dollars pour promouvoir les énergies renouvelables décentralisées dans plusieurs pays du continent notamment au Ghana, en Guinée, en Éthiopie, au Kenya, au Nigéria et en Tunisie.
