Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Nation

Les enseignants-chercheurs menacent de boycotter la rentrée universitaire

La grève générale des enseignants-chercheurs durant la première semaine de la rentrée universitaire, décidée en juillet dernier, a été maintenue suite à une récente réunion du Syndicat Marocain de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Entre temps, ce dernier dit avoir été convoqué à la réunion du 26 septembre entre le chef du gouvernement, le ministre de l'enseignement supérieur et les syndicats.

Les enseignants-chercheurs menacent de boycotter la rentrée universitaire

Pour protester contre l’absence d’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur pour discuter leurs revendications, les enseignants-chercheurs ont décidé de réagir. Ils viennent de décréter une grève générale durant toute la première semaine de la rentrée universitaire à compter du 19 septembre. Il s’agit notamment de la réforme du statut des enseignants-chercheurs, que le syndicat marocain de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique avait précédemment rejeté et présenté une série de recommandations pour répondre aux attentes de cette catégorie. Les propositions du syndicat concernent en particulier la revalorisation équilibrée de leurs salaires et ce en adéquation avec la réforme globale du statut des professionnels de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Après cette décision, le Syndicat a reçu une invitation pour prendre part à la réunion prévue le 26 septembre prochain entre le chef du gouvernement, le ministre de tutelle et les Syndicats. Cité par le quotidien Assahra Al Maghribia, Mohamed Ben Jabbour, secrétaire général du syndicat marocain de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, a indiqué que la décision de grève des enseignants-chercheurs s'inscrit dans le cadre du programme de lutte élaboré par le Conseil national du syndicat, tenu le 19 juillet dernier. « Les décisions prises lors de cette réunion étaient mises en attente. Nous comptions en effet sur une réaction de la tutelle, mais il y a eu la réunion tripartite du chef du gouvernement, de la ministre des Finances et du ministre de l'Enseignement supérieur, tenue le 7 septembre. Elle devait être suivie d'une réunion avec les syndicats de l'enseignement supérieur pour présenter l'offre du gouvernement, ce qui n'a pas eu lieu jusqu'à présent », explique le responsable. Ce silence de la tutelle a été dénoncé par le syndicat qui y voit une tentative du ministère de « gagner du temps afin de relever le pari de le rentrée universitaire ». C’est donc la raison pour laquelle le syndicat a décidé de maintenir sa grève dès la rentrée. Après cette décision, l’instance affirme avoir reçu un appel du ministère de l’enseignement supérieur pour convoquer le syndicat à la réunion qui se tiendra le 26 septembre avec MM. Aziz Akhannouch et Abdellatif Miraoui, explique le responsable.

Toutefois, le SG du syndicat dit s’attendre à une réaction positive de la part du gouvernement par rapport aux doléances des enseignants-chercheurs. Et d’alerter que si le gouvernement ne répond pas à ses revendications, le Syndicat marocain de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique affirme que les enseignants-chercheurs sont déterminés à s'engager dans toutes les formes de lutte et de protestation jusqu'à ce que leurs doléances légitimes soient satisfaites, y compris l'organisation d'un sit-in national de protestation.

Lisez nos e-Papers