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Au moment où la demande est de plus en plus croissante des épices et des fruits secs, ingrédients indispensables dans les plats marocains préparés pour l’Aid Al-Adha, les prix enregistrent une fluctuation sur les marchés nationaux. Pour les commerçants, c'est une occasion à saisir pour générer des revenus leur permettant de couvrir leurs charges. Constatés sur place par nos confrères au quotidien « Assahra Al Maghribia », les prix ont maintenus une tendance de stabilisation sauf pour certains produits. Au niveau des marchés visités, notamment à Salé et Rabat, des commerçants ont confirmé que « toutes les épices, en particulier celles qui sont destinés à la cuisine marocaine durant l'Aïd al-Adha, sont disponibles » soulignant que « leurs prix sont n'ont subi aucune augmentation, à l'exception des « pruneaux » et des « abricots secs » dont les prix ont presque doublé". Le prix des « pruneaux » est ainsi passé de 80 dirhams le kilo à 140 dirhams, tandis que celui des « abricots » est passé de 35 dirhams le kilogramme à 70 dirhams.
Ce constat est confirmé par un autre commerçant qui a par ailleurs indiqué que des produits très sollicité en cette période, comme les raisins secs, les raisins rouges et la Mrouzia ont maintenus les mêmes prix. Ils sont aujourd’hui à 40 DH/Kg, 60 DH/Kg, 120 DH/Kg, respectivement. Les prix des autres épices demeurent inchangés. Il s'agit notamment du poivre (70 DH), le gingembre (60 DH), le curcuma (60 DH), cumin (120 DH), et la coriandre séchée (40 DH). Le même interlocuteur a noté une hausse de la demande ces derniers jours qui coîncide avec la fin du mois et donc la période de rémunération des fonctionnaires et des employés.
Malika, une des femmes qui attendait son tour pour acheter des épices pour l'Aïd, a déclaré, à « Assahra Al Maghribia », qu'elle préférait acheter des « épices frais », ajoutant qu'elle essaye d’acheter une bonne quantité « car après l'Aïd la plupart des magasins sont fermés et ses propriétaires bénéficient de cette période de vacances et prennent plusieurs jours après la fête ». Pour sa part, Khadija a souligné qu'elle préfère acheter tous ses besoins pour l’Aid le plus tôt possible « afin d'éviter l'encombrement et aussi les prix élevés ».
