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Des dizaines d’étudiants et de parents ont appelé le gouvernement à prendre en charge les dossiers d’intégration dans les établissements publics déplorant une certaine lenteur dans le traitement de ce sujet. «Nous sommes ici pour rappeler au gouvernement et au ministère de tutelle l’urgence de traiter les dossiers de ces étudiants victimes d’une guerre que personne ne prédisait», s’indigne Mustapha Mrabi venu de Khouribga. Il a indiqué que les parents des étudiants ont envoyé de nombreuses lettres à l’intention du ministre en charge du secteur, «mais à ce jour, nous n’avons eu aucun retour ou réponse à nos correspondances». De son côté, Abdelaziz Falahi, parent d’une étudiante en médecine, a imploré le gouvernement pour accélérer la cadence et penser au calvaire que vivent ces jeunes qui voient leur avenir universitaire compromis. «L'année scolaire touche à sa fin et jusqu'à présent, le sort des étudiants est toujours ambigu et leurs dossiers n'ont pas été résolus. Il n'y a à ce jour aucune garantie ou espoir pour ces jeunes», s’alarme une maman.
À noter que les parents ont formé un comité qui a communiqué avec les responsables du ministère. Ces derniers leur ont promis d'accélérer le processus d'intégration, mais jusqu'à présent, cela n'a pas été résolu, ajoute la même maman. Pour sa part, Abdullah Al-Dhawi, le père d'un étudiant en troisième année de médecine, a indiqué que cette initiative a été prise pour tenter d’obtenir une réponse décisive du ministère de l'Enseignement supérieur après la dernière réunion tenue avec la tutelle. «Nous espérons avoir une réponse à propos des mesures que le gouvernement compte prendre pour résoudre ce problème», ajoute M. Al Dhawi. ET de poursuivre, «deux mois se sont écoulés sans que le ministère ne prenne aucune mesure effective.
De plus, nous ne sommes au courant d’aucune décision à propos de l’intégration des étudiants qui n’ont qu’un souhait : terminer l’année scolaire dans de bonnes conditions». Adnan, étudiant en ingénierie, confie que son avenir et l'avenir de tous les étudiants d'Ukraine est inconnu jusqu'à présent. Il rappelle que le ministère avait lancé une plateforme pour répertorier ces étudiants et leurs profils, «mais deux mois se sont écoulés jusqu'à présent et aucune mesure pratique n'a été prise pour intégrer les étudiants dans les établissements d'enseignement marocains», insiste-t-il.
