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Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a rassuré les parents des étudiants marocains en Ukraine, en déclarant que le gouvernement se consacre à l’étude de ce dossier et œuvre pour l’intégration de leurs enfants dans les établissements marocains dans la limite des capacités d’absorption, des ressources humaines et des ressources logistiques disponibles. Le ministère indique également qu’il est en train de chercher des moyens pour sceller des partenariats avec les pays voisins de l’Ukraine pour que tous les étudiants puissent poursuivre leurs études. Ces promesses ont été annoncées lors d’une réunion entre un responsable du ministère de la tutelle et les parents de ces étudiants. L’occasion d’échanger sur les modalités de l’intégration de ces étudiants dans des établissements marocains, et ce suite à la lettre adressée par les parents au ministère de l’Enseignement supérieur.
Une source parmi les parents d’étudiants a déclaré que le responsable leur avait assuré que le ministère se souciait d’étudier sérieusement le dossier, et qu’il avait développé une plateforme digitale afin de recenser les étudiants concernés et les données les concernant. Cette plateforme a connu une forte affluence, mais a été fermée après la suspension des inscriptions. Toutefois, le ministère donne une nouvelle chance aux étudiants qui ne se sont pas inscrits en leur demandant de présenter leurs dossiers directement auprès des services concernés. Le ministère indique qu’il se chargera d’informer les personnes concernées des documents supplémentaires à fournir en précisant que cette étape peut prendre du temps puisque l’accès aux universités ukrainiennes reste fermé.
Le ministère a également indiqué qu’il existe des contraintes qui empêchent l’intégration de l’ensemble ces étudiants, surtout ceux qui suivent des formations en médecine dentaire et pharmacie, puisqu’il n’y a que deux facultés au Maroc, celles de Rabat et Casablanca. Concernant la proposition portant sur l’intégration des étudiants dans certains pays voisins de l’Ukraine, les parents ont déclaré que les frais de scolarité dans ces pays ne doivent pas dépasser les dépenses qu’ils ont payées pour les études en Ukraine, car le coût pour étudier dans les pays de l’Union européenne est très élevé.
