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Festival de Fès de la culture soufie : pour une meilleure transmission des valeurs à la jeune génération

La 15e édition du Festival de Fès de la culture soufie a pris sa vitesse de croisière après un weekend remarquable où le public fidèle de cet événement a pu apprécier de multiples activités entre tables rondes, masterclass, expositions et concerts.

Le spectacle d’ouverture de la 15e édition du Festival de Fès de la culture soufie, «Au confluent des deux océans», a été donné par de jeunes musiciens, danseurs et chanteurs qui se sont évertués à offrir un magnifique tableau, devant des spectateurs ébahis par leur talent et leur professionnalisme. «Nous sommes très contents d’accueillir cette jeunesse parmi nous pour continuer cette transmission de la sagesse et des valeurs du soufisme», déclare la directrice artistique du spectacle d’ouverture, Carole Latifa Ameer.

Ce voyage a permis, selon Faouzi Skali, au festival de s’ouvrir aux différentes cultures du soufisme et aux traditions spirituelles extraordinaires à travers le monde. «Nous voyons à quel point l’Islam est riche de ses cultures, des ses diversités, de ses spiritualités et d’autres spiritualités qui existent dans le monde, comme on a pu le voir ce soir dans cette convergence des deux océans : celui de l’Islam et de l’Indouisme». Ce soir était très magique avec les sons des cithares qui ont résonné dans le ciel de Jnan Sbil. Une véritable procession de jeu, de chants et de danses katak, racontant l’histoire du prince soufi, Dârâ Shikôh, de la cour moghole, et mettant en exergue la saveur du soufisme, allant de la dualité vers l’unité en Dieu.
A la fin de ce beau spectacle, le festival a reçu le trophée de la Fondation Chishty, remis par Haji Syed Salman Chishty, et ce pour tout le travail accompli par l’Association de Fès de la culture soufie. Une belle récompense qui vient à point nommé pour féliciter toute l’équipe du festival, notamment le président Faouzi Skali et la directrice artistique, Carole Latifa Ameer.

Conférence inaugurale avec Michael Barry



Avant ce spectacle de rêve, le public a pu assister à la conférence ô combien instructive de Michael Barry sur «l’avenir de l’art islamique». En introduction à cette conférence, le président du Festival, Faouzi Skali, n’a pas manqué d’adresser des remerciements de reconnaissance à S.M. le Roi Mohammed VI qui accueille toutes femmes et hommes de foi dans la diversité pour vivre dans cette terre marocaine en parfaite coexistence. «Cela a été rendu possible par l’importance qui a été donnée par le soufisme à cette culture spirituelle et ses valeurs universelles. Cette culture spirituelle qui représente la matrice et l'identité religieuse et civilisationnelle du Maroc», précise-t-il.
D’où, ajoute-t-il, l’intitulé de cette édition «Science et conscience», signifiant un état intérieur et un ressenti spirituel. C’est ce qui se passe et ce qui se joue en nous. «C’est, d’ailleurs, ce que nous faisons pendant ces rencontres, en passant d’une approche à une autre, avec un esprit d’échange et d’écoute du Samaa. Tout cela nous mène à une réflexion profonde et une méditation d’ensemble à Fès, ce carrefour des traditions spirituelles». C’est à la suite de cette introduction que Michael Barry, grand connaisseur de la mystique persane et spécialiste des arts musulman et persan qui s’est engagé dans le soufisme à travers le volet artistique, a livré toute l’histoire de la peinture avec de précieux détails sur son processus spirituel.

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