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Finance climatique : Le Maroc, un partenaire privilégié des Banques multilatérales

En 2021, le Maroc se place dans le top 4 des pays de la région Afrique & Moyen-Orient en termes des financements climatiques décrochés auprès des Banques multilatérales de développement. Avec 916 millions de dollars, le Royaume est devancé par l’Égypte (2,23 milliards de dollars), l’Éthiopie (1,15 milliard) et le Nigeria (1,34 milliard). Sur les 7 dernières années (2015-2021), le Maroc se positionne deuxième avec plus de 6 milliards de dollars, derrière l'Égypte (+9,7 milliards de dollars), selon le dernier rapport conjoint sur la finance climatique des principales banques multilatérales de développement dans le monde.

Finance climatique : Le Maroc, un partenaire privilégié des Banques multilatérales
Ce rapport 2021 combine les données des principales banques multilatérales de développement, notamment la BM, la BID, la BEI, la BERD et la BAD.

Les financements climatiques par les Banques multilatérales de développement (BMD) ont atteint des niveaux record en 2021. Ils ont augmenté de 24% à 82 milliards de dollars, dont 51 milliards pour les pays à revenu faible et intermédiaire. Ce montant a ainsi dépassé les attentes annuelles fixées en 2019, lors du Sommet sur l’action climatique du Secrétaire général de l’ONU à New York. Ces objectifs prévoyaient un total cumulé de 50 milliards de dollars pour les économies à revenu faible et intermédiaire et au moins 65 milliards de dollars de finance climatique à l’échelle mondiale.

En 2021, le Maroc se place dans le top 4 des pays de la région Afrique & Moyen-Orient en termes des financements climatiques décrochés auprès des Banques multilatérales de développement. Avec 916 millions de dollars, le Royaume est devancé par l’Égypte (2,23 milliards de dollars), l’Éthiopie (1,15 milliard) et le Nigeria (1,34 milliard). À l’échelle de la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord (MENA), le Maroc est le deuxième pays bénéficiaire de l’appui des BMD, derrière donc l’Égypte, selon le dernier rapport conjoint sur la finance climatique des Banques multilatérales de développement.

Ce rapport 2021 combine les données du Groupe de la Banque mondiale (BM), de la Banque africaine de développement (BAD), de la Banque islamique de développement (BID), de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), de la Banque européenne d’investissement (BEI), du Groupe de la Banque interaméricaine de développement, de la Banque asiatique de développement et de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures. Sur les 7 dernières années (2015-2021), le Maroc a obtenu plus de 6 milliards de dollars de financement climatiques, auprès de ces principales banques multilatérales de développement dans le monde.

Durant cette période, le Royaume se positionne deuxième dans la région Afrique & Moyen-Orient, derrière l'Égypte qui a bénéficié de 9,7 milliards de dollars. À noter que pour les économies à revenu faible et intermédiaire, sur ces 51 milliards de dollars de finance climatique engagés en 2021, la région MENA a décroché 4 milliards, contre 12,7 milliards pour l’Afrique subsaharienne, la principale région bénéficiaire devant l’Amérique latine et Caraïbes (9,8 milliards). Sur ce montant total, 47,24 milliards de dollars provenaient des fonds propres des BMD et 3,426 milliards de dollars de ressources externes qui ont transité par les banques.

En outre, sur ces 51 milliards de dollars accordés aux économies à revenu faible et intermédiaire, le Groupe de la Banque mondiale a consenti 27,9 milliards, loin devant la Banque interaméricaine de développement (4,8 milliards), la BERD (4,7 milliards), la Banque asiatique de développement (4,7 milliards) et la BEI (3,3 milliards) notamment. Pour ce qui est de la contribution de la Banque africaine de développement à la finance climatique en 2021, elle s’élève à 2,49 milliards de dollars. Soulignons enfin que pour les économies à faible revenu et à revenu intermédiaire, le financement de l’atténuation a totalisé 33,05 milliards de dollars (65%), tandis que le financement de l’adaptation a atteint 17,61 milliards de dollars (35%).

 

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