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Samedi 04 Mai 2024
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Fusion en perspective des composantes de la Fédération de la Gauche

Les militants du Parti de l'Avant-Garde démocratique et socialiste (PADS), du Congrès national Ittihadi (CNI) et «Al Yassar Al Wahdawi» (Gauche unioniste) se réuniront le 8 mai prochain à Bouznika. Ce conclave devrait permettre la mise sur pied de la commission préparatoire du prochain congrès qui marquera la fusion de ces trois formations de la Fédération de la Gauche en un seul parti.

Fusion en perspective des composantes de la Fédération de la Gauche

La Fédération de la Gauche prépare un congrès qui fera certainement date. Comprenant le Parti de l'Avant-Garde démocratique et socialiste (PADS), le Congrès national Ittihadi (CNI) et les dissidents du Parti Socialiste Unifié (PSU) qui l’ont quitté à la veille des dernières élections législatives pour créer le mouvement «Al Yassar Al Wahdawi» (Gauche unioniste), cette Fédération table sur la date du 8 mai prochain pour lancer, de manière officielle, les préparatifs du congrès devant sceller la fusion de ses trois composantes. Mais s’agissant d’une opération de fusion, les préparatifs du congrès ne seront pas une simple affaire. Il faut, tout d’abord, que chaque formation valide, à son niveau, la décision d’intégration au sein de la Fédération de la Gauche (nom qui est utilisé par les trois formations depuis que le PSU a choisi de quitter cette structure qui prenait le nom de Fédération de la Gauche démocratique). Dans ce cadre, les anciens membres du PSU, alignés au sein du mouvement de la «Gauche unioniste», tiendront, le 7 mai à Bouznika, la réunion de leur conseil national.

Cette assemblée devrait permettre l’examen des mesures et actions à mener pour favoriser l’opération de fusion. Il est à souligner que ce mouvement, même s’il ne prend pas la forme d’un parti en bonne et due forme, dispose de ses propres structures. En effet, ce mouvement a une direction désignée en tant que comité de suivi, un coordinateur national, en la personne de Mohamed Sassi, et un conseil national. Le lendemain, le 8 mai, devrait avoir lieu une réunion capitale dans l’histoire de la Gauche en vue de la mise sur pied de la commission préparatoire du «congrès fusionniste» des composantes de la Fédération. Selon nos informations, chacune des trois formations va déléguer quelque 51 militants pour siéger au sein de la commission préparatoire pour lancer les véritables travaux préparatifs du congrès.

Les délégués des trois formations décideront des modalités et des actions à mener dans l’objectif de la fusion. Bien sûr, la commission ne devra pas démarrer ses travaux de zéro. Des projets de documents et de plateformes existent déjà. Un travail qu’on doit en grande partie à la cheville ouvrière de l’idée de l’union de la Gauche, Mohamed Sassi. A cela s’ajoutent les débats organisés, ces dernières semaines, par les composantes de la Fédération autour des opportunités et des contraintes d’une telle union... Le dernier débat sur la question avait rassemblé récemment les instances dirigeantes des trois entités. Par ailleurs, parallèlement à ce processus de fusion, les acteurs de la Fédération disent avoir approché des personnalités qui aspirent à adhérer à une gauche forte et dont les noms seront annoncés lors du congrès scellant la fusion. Selon des informations qui circulent parmi les militants des trois formations, ce grand rendez-vous aura lieu l’été prochain. Ce qui veut dire que le PADS et le CNI auront à tenir des congrès extraordinaires avant cette date pour annoncer la dissolution de leur formation avant la fusion.
 

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