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Grand Prix d’Afrique des courses de chevaux : La SOREC assure une belle promotion auprès des acteurs continentaux

Après dix éditions tenues sur le sol européen, la toute première édition du Grand Prix d’Afrique des courses de chevaux sur terre africaine a eu lieu samedi à L’hippodrome de Marrakech. Organisé par la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC), en partenariat avec le Pari mutuel urbain (PMU) et l’Association des Loteries d’Afrique (ALA), cet événement a permis à la SOREC d’explorer de nouvelles voies de collaboration avec les acteurs du continent. Le cavalier Amine Moughat (sur Jad Grine) a remporté la course majeure, samedi.

L’hippodrome de Marrakech a accueilli une grande première, samedi, en présence des plus grands acteurs continentaux et de plusieurs partenaires européens de la SOREC. En effet, le Maroc a abrité la première édition du Grand Prix d’Afrique tenue sur le continent, après dix éditions en Europe. La Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC) a organisé cette édition en partenariat avec l’Association des Loteries d’Afrique (ALA) et le Pari mutuel urbain (PMU).Comme l’a souligné le directeur général de la SOREC, Omar Skalli (voir entretien), cette 11e édition aura été un «test grandeur nature», qui devrait ouvrir la voie à d’autres éditions organisées sur le sol marocain et tournées vers l’Afrique.

Le jockey Amine Moughat sur Jad Grine (propriété de Deporto et Ferris Wheel) a dominé l’épreuve majeure de samedi (Plat-1.900 m, 4.500 euros), suivi de Fadoul Kacem sur Boldzida Fal (Bold Quest-Azita) et de Faddoul Abderrahim sur Fadel (Safety Meeting-Qoosine). Amine Moughat s’était distingué en avril 2019, lors d’un autre événement majeur organisé par la SOREC à l’hippodrome de Marrakech, à savoir le Grand Prix de Sheikh Zayed Bin Sultan Al Nahyan, avec le cheval «Adi de Saint Lon».

Outre le Grand Prix, la SOREC a organisé quatre autres courses samedi. Les invités issus du continent et des pays qui ont suivi cette édition en retransmission TV ont donc eu l’occasion d’apprécier le produit marocain, ce qui conforte ainsi le leadership du pays sur le plan continental. À travers les courses, mais aussi les séminaires qui ont eu lieu vendredi à Marrakech, la SOREC commence déjà à défricher de nouveaux terrains en Afrique. Des partenariats devraient bientôt voir le jour, notamment avec le Ghana et la Guinée.

Moughat Amine, jockey vainqueur du Grand Prix d’Afrique

«Jusqu’aux derniers mètres, je croyais toujours que j’allais finir deuxième»

«Cette victoire est cruciale pour moi, un véritable tournant. Le cheval était certes candidat à la victoire, mais j’ai dû consentir beaucoup d’efforts. Nous avons rehaussé le rythme des entraînements lors des dernières semaines et cela a porté ses fruits. Jusqu’aux derniers mètres, je croyais toujours que j’allais finir deuxième derrière Kacem Faddoul, mais j’ai heureusement pu saisir l’occasion et m’emparer de la première place.»

Dramane Coulibaly, président de l’Association des Loteries d'Afrique

«Les prochaines éditions en terre africaine seront encore meilleures»

«Le Grand Prix d’Afrique s’est déroulé dans de parfaites conditions. Je tiens à remercier les autorités marocaines qui nous ont très bien reçu. Merci aussi à la SOREC, qui est responsable de cet hippodrome et qui a réussi l’organisation... Nous allons tirer les conclusions qu’il faut avec la SOREC, pour améliorer ce qui peut l’être et pour faire davantage plaisir aux parieurs et aux Jockeys… Soyez sûrs que les prochaines éditions en terre africaine seront encore meilleures.»

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Entretien avec Omar Skalli, directeur général de la SOREC
«C’était un test grandeur nature et l’appétence des loteries d’Afrique pour le produit courses marocaines n'en sera que plus grande»


 

Le Matin : Le Maroc a accueilli la toute première édition du Grand Prix d’Afrique tenue sur le continent, après dix éditions en Europe. Comment avez-vous exploité le savoir-faire et l’expérience de la SOREC pour réussir cet événement ?

Omar Skalli : Nous remercions d’abord notre partenaire, le PMU, qui a organisé les 10 premières éditions, mais aussi l’Association des Loteries d'Afrique (ALA), également partenaire dans l’organisation. Il y a eu deux parties dans cet événement : les séminaires et les rencontres, formelles et informelles, où nous avons bénéficié de l’aide de l’ALA et de l’expérience du PMU. La deuxième partie a eu lieu samedi, le jour des courses. La SOREC a énormément d’expérience dans le domaine des courses et surtout des Grands Prix. Tous les participants ont été très satisfaits du niveau et de la qualité de l’organisation des événements sociaux et des courses, des remises des trophées… Initialement, on pensait organiser cet événement à tour de rôle à l’avenir, soit une édition organisée par le PMU en France, puis une autre par la SOREC au Maroc. Aujourd’hui, la tendance est plutôt à maintenir ce Grand Prix en terre africaine !

Ce Grand Prix constitue aussi une occasion de renforcer les liens de coopération et de solidarité avec les différents acteurs du continent…

Justement c’est tout le but de ce genre d’événements, au delà du Grand Prix lui-même et des courses, qui sont diffusées dans tous les pays membres de l’ALA et avec une prise de paris dans tous ces pays à travers ces opérateurs-là. Mais le plus important peut-être, c’est aussi ces rencontres et les échanges. Il y a toujours beaucoup de choses à faire. Nous avons établi plusieurs contacts avec beaucoup d’institutions et de loteries d’Afrique, puisqu’elles gèrent la loterie et le paris sportif, mais également le paris hippique. Dans ce domaine-là, justement, la SOREC reste bien entendu leader en termes d’organisation et de chiffre d’affaires, en termes de retour d’expérience aussi. Plusieurs délégations ont effectué des visites auprès de nos points de vente. Elles sont aujourd’hui très demandeuses pour qu’on pousse un peu plus les pistes de collaboration éventuelles. Nous avons déjà des contacts très avancés avec certaines délégations, à travers ce Grand Prix. Je n’en citerai que le Ghana et la Guinée, mais il y a d’autres pays.

Le Grand Prix d’Afrique peut-il constituer une vitrine pour exporter davantage le produit marocain ?

Pour nous, ce Grand Prix est une occasion de visibilité. Aujourd’hui, les courses marocaines sont un produit très intéressant. Nous exportons déjà auprès de nos partenaires de PMU français, mais aussi vers 12 autres pays partenaires. Aujourd’hui, l’offre de courses marocaines est clairement attendue au niveau de l’Afrique. Maintenant, Il y a quelques contraintes techniques que nous essayons de dépasser avec l’aide de nos partenaires africains. Je parle de diffusion et de broadcast, d’informatique et de data, parce qu’une prise de paris c’est aussi très technique. Aujourd’hui, ils l’ont vu de plus près. Ils ont même parié sur ces courses aujourd’hui. Je pense que c’était un test grandeur nature et je suis certain que l’appétence des loteries d’Afrique pour le produit courses marocaines n'en sera que plus grande.
 

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