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Le partenariat entre la Banque mondiale et le Maroc monte encore en puissance avec de nouveaux gros financements envisagés. Selon nos informations, le gouvernement et la Banque mondiale sont parvenus à un accord de principe pour un troisième prêt en faveur du programme d’appui à l’inclusion financière et numérique au Maroc. Le nouveau prêt s’élève à 500 millions de dollars et devra être approuvé avant juin par le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale. Rappelons que ce programme (Appui des politiques de développement en faveur de l’inclusion numérique et financière) a démarré en 2020 avec un premier prêt de 500 millions de dollars. En juin 2021, un deuxième prêt de 450 millions de dollars a été approuvé par l’institution de Bretton Woods en faveur du même programme. Ainsi, avec ce troisième prêt envisagé, le montant global de financement destiné à l’appui de l’inclusion financière et numérique sera porté à 1,45 milliard de dollars.
Un soutien record de la Banque mondiale pour un même programme de coopération avec le gouvernement marocain. Ce projet a été lancé pour accélérer les réformes déjà engagées par le Royaume visant à améliorer l’inclusion financière et l’accès à des infrastructures et des services numériques compétitifs et de qualité pour les entreprises et ménages. Il a aussi pour objectif de stimuler la croissance du secteur privé en facilitant l’accès au financement des startups et des jeunes entrepreneurs. En négociation entre le ministère des Finances et la Banque mondiale avant la Covid-19, les objectifs de ce programme ont été révisés en 2020 pour prendre en compte les nouvelles priorités liées à la pandémie, afin surtout de soutenir les efforts déployés par l’État en vue de numériser des services essentiels, notamment d’accès au financement et des programmes de protection sociale, pour les ménages et les entreprises.
Ce troisième prêt a pour objectif de consolider encore les acquis pour atténuer l'impact de la pandémie de la Covid-19, renforcer la résilience des ménages et TPME et soutenir une reprise plus inclusive et durable à travers l'inclusion numérique et financière. Il s’agit, entre autres, des réformes relatives à la microfinance, l'assurance, l'accès au crédit bancaire, aux outils de financement innovants, de la digitalisation du système de protection sociale, de l’accélération des paiements mobiles et électroniques sécurisés. Il s’agit également de l'amélioration de la connectivité haut débit dans les zones urbaines et rurales, de la participation économique des femmes ainsi qu’un meilleur accès des TPME au financement et aux marchés publics.
