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Infirmiers anesthésistes-réanimateurs : Ait Taleb met en garde contre le refus d'intervenir en l'absence du médecin

Le ministre de la Santé appelle les infirmiers en anesthésie et réanimation relevant du secteur public à assurer, de manière temporaire, les interventions urgentes programmées par le médecin en chef ou le chirurgien, et qui ne peuvent être reportées, même en l’absence d’un médecin anesthésiste réanimateur.

Infirmiers anesthésistes-réanimateurs : Ait Taleb met en garde contre le refus d'intervenir en l'absence du médecin

Le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, vient d’adresser une note aux responsables de son département aux niveaux central, régional et local pour garantir la continuité des opérations de réanimation et d’anesthésie au profit des citoyens. La raison : la décision de certains infirmiers en anesthésie et réanimation de ne pas exercer les tâches qui leur sont assignées par leurs responsables en réclamant leur "droit institutionnel d’exercer leur activité d’anesthésie en présence effective d’un médecin anesthésiste réanimateur tel que stipulé dans l’article 6 de la loi 43-13 relative à l’exercice des professions infirmières".  

Le ministre explique, dans la note, que l'insuffisance de l'effectif des médecins anesthésistes réanimateurs dans les établissements de santé publics a affecté le bon fonctionnement de ces infrastructures, privant les citoyens de leur droit d’accès aux soins. Face à ce constat, Khalid Ait Taleb rappelle que les dispositions de la loi 43-13 ne sont pas encore en vigueur et que les textes réglementaires nécessaires n’ont pas encore été publiés. Et de rappeler que, selon l’article 20 de la Constitution, "le droit à la vie est le droit premier de tout être humain. La loi protège ce droit". Ainsi, il est nécessaire d’œuvrer à garantir ce droit à tous et de prendre les mesures nécessaires contre toute personne qui ne cherche pas à parvenir à cette fin.

Le responsable avertit que la non-assistance à personne en danger est un délit punissable par le code pénal et que son châtiment est bien plus sévère que la responsabilité civile découlant des actes d’anesthésie, sachant qu’une partie des infirmiers en anesthésie et réanimation disposent de toutes les compétences nécessaires pour effectuer des actes d’anesthésie et de réanimation.  

 

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