Menu
Search
Vendredi 19 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 19 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Économie

Investissements : Du sang neuf à l’IFC pour un meilleur impact en Afrique du Nord

La Société financière internationale entend approfondir l’impact de sa stratégie pour la région de l’Afrique du Nord. Elle a nommé un nouveau directeur régional pour cette zone. Cheick-Oumar Sylla devra contribuer à approfondir l’impact des investissements de l’institution afin d’aider la région à attirer davantage de capitaux et à créer les emplois dont elle a besoin pour se développer.

Investissements : Du sang neuf à l’IFC pour un meilleur impact en Afrique du Nord

La Société financière internationale (IFC) a nommé un nouveau directeur régional pour l’Afrique du Nord. Il s’agit de Cheick-Oumar Sylla qui a plus de 30 ans d’expérience dans les domaines de l’investissement et du développement international à son actif, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. Sylla pilotera donc la stratégie d’IFC dans la région. Celle-ci est axée sur le soutien à la croissance du secteur privé et la création d’emplois à travers la région. Avant de prendre ses nouvelles fonctions, Sylla occupait le poste de représentant pays d’IFC pour la Corne de l’Afrique (Éthiopie, Érythrée, Djibouti, Soudan et Soudan du Sud), où il a aidé à renforcer les activités et l'impact d'IFC dans la région, notamment pendant la pandémie de la Covid-19. «L’Afrique du Nord est une région dynamique qui mise sur les solutions développées par le secteur privé, mais qui fait également face à de nombreux défis», affirme Sérgio Pimenta, vice-président régional d'IFC pour l'Afrique.

Le nouveau directeur régional contribuera à approfondir l’impact d’IFC en Afrique du Nord afin d’aider la région à attirer davantage d’investissements et à créer les emplois dont elle a besoin pour se développer. Rappelons que le portefeuille d’IFC (investissements et services-conseils) dans la région s’élève actuellement à 1,58 milliard de dollars. Le bras financier de la Banque mondiale pour le secteur privé continue d’y développer ses activités dans des domaines clés pour la croissance, y compris le financement climatique, la santé et l’égalité des genres. La stratégie de l’IFC est articulée autour d’un seul objectif : aider les pays de la région à développer leur secteur privé. L’institution investit ainsi dans des entreprises sous forme de prêts, de prises de participation, de titres de créance et de garanties.

De même, l’institution mobilise des capitaux auprès d’autres sources de financement et d’investisseurs, notamment sous forme de participations aux prêts ou de prêts parallèles. Elle mobilise, par ailleurs, des assistances techniques pour les entreprises et les pouvoirs publics afin d’encourager l’investissement privé et d'améliorer le climat de l’investissement. Au Maroc, l’IFC monte en puissance depuis 2020, année où elle avait investi 251 millions de dollars. Pour 2021, l’organisme devait clôturer cet exercice avec 440 millions de dollars d’engagements. Enfin pour cette année, l’IFC table sur la mobilisation de 500 millions de dollars.
 

Lisez nos e-Papers