Aux portes de Marrakech, se déploient les Jardins collectifs de l'Ourika, au concept avant-gardiste. Inaugurée officiellement en 2019, l’initiative portée par Yves Saint Laurent Beauté, prône une vision responsable de la beauté. Une volonté qui s'exprime à travers ce projet social et environnemental qui s’inscrit dans le cadre du programme international «Rewild our Earth» ayant pour finalité de restaurer notre Terre et préserver la biodiversité.
La genèse de ce sanctuaire naturel remonte à 2013, quand Yves Saint Laurent Beauté prend connaissance de la qualité exceptionnelle du safran cultivé dans la région de l’Ourika qui intégrera l’une de ses gammes de soin. Cette découverte marquera le début d'un projet conjuguant culture de plantes et recherche botanique, réalisé sous la houlette des paysagistes Arnaud Maurières et Éric Ossart, en collaboration avec des experts scientifiques et agronomiques. «Situé à une quarantaine de kilomètres de Marrakech, les Jardins collectifs ont été créés afin de sourcer nos ingrédients et mener par la même occasion un programme social et environnemental dans la vallée. S'étendant sur deux hectares, le jardin compte différents espaces où sont plantés les ingrédients qui sont utilisés pour l'élaboration de nos produits», nous explique Bérengère Drevon-Balas, directrice communication du groupe Yves Saint Laurent Beauté.
En 2020, plus de 12 millions de produits de la gamme YSL Beauté contenaient au moins un ingrédient issu des Jardins collectifs de l’Ourika. L’année d’après, 15 ingrédients exclusifs sont sourcés durablement dans les Jardins. À l'horizon 2025, la marque annonce que 100% de ses nouveaux produits intègreront au moins un ingrédient issu des Jardins collectifs de l’Ourika. Dernière création olfactive de la marque, l’eau de parfum «Libre» a été imaginée par les Maîtres parfumeurs Anne Flipo et Carlos Benaïm. Un jus audacieux mariant la lavande de France à la fleur d’oranger du Maroc, le tout amplifié par la touche épicée du safran des Jardins collectifs de l’Ourika.Quand la nature reprend ses droitsCultiver, expérimenter, faire partager, tel est le leitmotiv régnant dans les Jardins répartis sur trois espaces abritant près de 200 espèces botaniques et animales. Le premier est dédié à la production et à la récolte de plantes qui servent de matière première pour certains composants des produits de la marque. Point de départ de cet hymne à la nature, le safran y est tout naturellement cultivé avant d’être intégré à la ligne de soin premium Or Rouge, au même titre que la fleur de calendula qui fait partie de la formule de la ligne Touche Éclat ou encore la feuille de noyer qui apporte ses vertues à la gamme de soin Top Secrets. «Nous sommes en pleine préparation de la saison des grenades qui vont venir nourrir nos rouges à lèvres “Rouge volupté shine”. Nous avons également les fleurs de figue de Barbarie, le jasmin que l'on retrouve dans nos fonds de teint, de la guimauve qui est intégrée dans la composition de Rouge Pur Couture The Slim», nous confie Caroline Negre, directrice scientifique et développement durable chez Yves Saint Laurent Beauté.Baptisé «collection botanique», le deuxième espace est une zone d’expérimentation pour évaluer la possibilité de culture de nouvelles espèces qui viendront enrichir les futures créations de YSL Beauté, qui fait partie du groupe L’Oréal depuis 2008. Enfin, l’espace «Legacy» est une ode à la mémoire du couturier Yves Saint Laurent et à sa passion pour les fleurs, notamment avec les étendues de zinnia et les bougainvilliers opulents qui habillent cet espace de leurs couleurs vibrantes. Cette biodiversité a permis le retour de certaines espèces d'oiseaux et des tortues menacées d'extinction, se réjouissent les responsables de ce Jardin.