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Kamala Harris annonce un Sommet entre les États-Unis et des pays africains en décembre à Washington

Kamala Harris annonce un Sommet entre les États-Unis et des pays africains en décembre à Washington
Ph : MAP

La vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris, a annoncé, mercredi à Marrakech, la tenue d’un sommet entre les États-Unis et plusieurs dizaines de pays africains en décembre à Washington, pour discuter de défis allant de la sécurité alimentaire au changement climatique. Ce sommet, prévu du 13 au 15 décembre, a-t-elle poursuivi, démontrera l’engagement durable des États-Unis envers l’Afrique et soulignera l’importance des relations entre les États-Unis et l’Afrique ainsi qu’une coopération accrue sur des priorités mondiales communes. D’après elle, la collaboration des États-Unis avec les dirigeants des gouvernements africains, de la société civile, du secteur privé et de la diaspora africaine permettra de relever certains de ces défis et de libérer, par ricochet, les opportunités que le secteur public ou le secteur privé peuvent réaliser par eux-mêmes.

Par ailleurs, la responsable a mis en avant l’engagement de son pays à contribuer à la promotion d’une croissance économique «inclusive et durable» en Afrique. «Depuis octobre dernier, les États-Unis ont promis plus de 7 milliards de dollars d’aide humanitaire et de sécurité alimentaire à l’Afrique, avec pour objectif de promouvoir une croissance économique inclusive et durable, développer les flux de capitaux et promouvoir l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation, à travers le continent», a-t-elle souligné dans un message vidéo projeté lors de l’ouverture des travaux de la 14e édition du Sommet des affaires États-Unis-Afrique. Affirmant son engagement à renforcer les relations avec l’ensemble des pays d’Afrique, Mme Harris a mis en avant les moult opportunités économiques que recèlent les deux parties. Elle a également rappelé que l’Afrique est le continent qui connaît la croissance la plus rapide au monde, notant à cet effet que d’ici 2030, le continent comptera 1,7 milliard d’habitants, soit 15% de la population mondiale.

«Le continent est de plus en plus jeune et connecté et la demande en matière d’alimentation, de soins de santé, d’éducation, de technologie et d’infrastructures ne fait que s’accroître», a-t-elle fait savoir. Pourtant, a poursuivi Mme Harris, les barrières, à savoir l’accès limité au capital, le coût élevé du financement, la relance après la pandémie de la Covid-19, la crise climatique et l’insécurité alimentaire, constituent de véritables défis pour le continent. Elle a, à cet effet, assuré que l’administration Biden-Harris s’engage à œuvrer avec le continent pour faire face à toutes ces problématiques, notamment dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). S’attardant sur la question de l’insécurité alimentaire, Mme Harris a exprimé la volonté des États-Unis d’augmenter en urgence la production et les exportations alimentaires au sein de l’Afrique, un défi qui s’est aggravé, selon elle, après la guerre en Ukraine. Elle s’est également dite heureuse de voir les progrès réalisés en matière d’implémentation de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), affirmant à cet effet, la volonté de son pays de collaborer avec l’organisation pour pouvoir assurer son succès. Et de soutenir que les États-Unis s’engagent à mettre en place tous les outils et dispositions nécessaires, y compris le développement du financement, l’assistance technique ou encore le soutien aux réformes juridiques et réglementaires, dans l’optique d’aider l’ensemble des partenaires africains à prospérer et à aller de l’avant.

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