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Jeudi 28 Mars 2024
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L’affaire «Sexe contre bonnes notes» arrive au Parlement, le ministère annonce une politique de tolérance zéro

Le ministre de l'Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, a réitéré, mardi, le refus catégorique de son département de toute pratique contraire à la morale au niveau des universités. Interpellé par les parlementaires sur les mauvaises pratiques que connaissent certaines universités, le responsable a affirmé, dans une réponse lue en son nom par le ministre de l’Inclusion économique, qu'une politique de tolérance zéro est adoptée pour faire face à ces pratiques qui restent minoritaires.

L’affaire «Sexe contre bonnes notes» arrive au Parlement, le ministère annonce une politique de tolérance zéro

Les affaires de «Sexe contre bonnes notes» continuent de susciter les réactions. Hier, la question a été de nouveau évoquée au Parlement. Répondant à une question orale posée par le groupe parlementaire du Rassemblement national des indépendants concernant les «mauvaises pratique que connaissent certaines universités et écoles supérieurs au Royaume», le ministre de l’Enseignement supérieur, Abdellatif Miraoui, a réitéré la position ferme de son département en ce qui concerne ce dossier. Dans une réponse lue en son nom par le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Youness Sekkouri, le haut responsable a affirmé que son département adopte une politique de tolérance zéro envers ces pratiques inacceptables au niveau des universités.

Il a rappelé, dans ce sens, que les cas déclarés restent des cas isolés. «Il ne faut pas oublier que la grande majorité du corps enseignant dans les universités reste intègre et compétent. Ce genre de pratiques concerne une minorité de cas», a souligné le ministre, en ajoutant que de «nombreuses délégations d'inspection ont été dépêchées partout où des cas de chantage sexuel ou de harcèlement ont été signalés. La justice s'est saisie de nombreux dossiers qui prennent actuellement leur cours». Le ministère dit avoir mis en place un comité composé de représentants de la société civile, de représentants des institutions constitutionnelles concernées, de professeurs et de fonctionnaires du ministère, avec la participation d'étudiants victimes, pour apporter des solutions efficaces, en plus des cellules d'écoute et des accompagnateurs pour signaler tous les déséquilibres, pas seulement le harcèlement. «Nous avons créé cette commission afin de penser ensemble à des solutions pour éradiquer ce fléau», a fait savoir le ministre.

M. Sekkouri, qui a choisi d’évoquer pour la première fois le terme de «harcèlement sexuel», a déclaré que «la politique du ministère de l’Enseignement supérieur vis-à-vis du harcèlement sexuel et tout comportement contraire à la morale reste claire, transparente et fondée sur l'intolérance», ajoutant que «le ministère, après avoir pris connaissance de ces incidents, a mené immédiatement une enquête approfondie auprès des victimes et des professeurs dans le respect des prérogatives de la justice».

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