De retour au Maroc après avoir passé ses vacances entre la France, la Bosnie et la Croatie, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, devra rencontrer le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, pour discuter de son avenir. Il semblerait que le technicien bosniaque ne se fasse pas trop d’illusions sur son sort. Interrogé par le portail «reprezentacija.ba», l’ancien entraîneur du PSG a indiqué être prêt à toutes les éventualités.
Le monde du football n’obéit à aucune logique. Alors qu’en principe, la FRMF devait confirmer Vahid à son poste pour avoir qualifié les Lions de l’Atlas en Coupe du monde, le technicien bosniaque semble plutôt proche de la sortie, pour des raisons extra-sportives (différend entre lui et le duo Ziyech et Mazraoui). Son sort sera scellé lors d’une prochaine réunion avec le président de la FRMF. Eu égard à la décision du patron du football marocaine de rouvrir la porte de la sélection nationale au duo Ziyech et Mazraoui et compte tenu de la décision de Vahid d’exclure définitivement les deux joueurs, un compromis entre les deux hommes semble difficile à trouver. Et le divorce semble inéluctable.
De retour au Maroc après avoir passé ses vacances entre la France, la Bosnie et la Croatie, l’homme de 69 ans a assuré dans un entretien accordé au portail bosniaque «reprezentacija.ba» qu’il était prêt à tout. «Eh bien, je ne veux plus parler de ça. Quand on est entraîneur, on est constamment exposé à la pression, que certains d'ailleurs ont du mal à supporter, mais je suis prêt à tout», a-t-il indiqué avec un brin de résignation. Ayant déjà vécu les mêmes scénarii avec la Côte d’Ivoire qu’il avait qualifiée en Coupe du monde 2010 et avec le Japon qu’il a emmené en Coupe du monde 2018, Vahid a suffisamment de recul pour supporter un tel choc, en cas de licenciement, c’est en tout cas ce qui semble découler de sa déclaration.
La qualification à la Coupe du monde passe presque inaperçue
L’avenir de Vahid est le pain béni des médias. Tout le monde y va avec son analyse, à tel point que la qualification à la Coupe du monde est passée presque inaperçue. Un constat qui consterne un peu l’ancien entraîneur du PSG. «Dommage qu'on ne parle pas assez du succès de la qualification à la Coupe du monde. Je suis le seul entraîneur jusqu’à présent à avoir qualifié quatre équipes nationales différentes en Coupe du monde», a-t-il souligné. Et de conclure qu’il a toujours une offre qui l’attend en cas de départ du Maroc. Une maigre consolation pour coach Vahid qui privilégie plus la discipline et la rigueur que le talent. Sa méthode, n’en déplaise à ses détracteurs, marche partout où il passe.