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Pendant plus d’une semaine avant l’annonce de la première liste de Walid Regragui en tant que sélectionneur national, les rumeurs ont fusé en Italie concernant l’attaquant du SSC Bari, Walid Cheddira. Ainsi, plusieurs supports avaient avancé que le joueur était toujours hésitant entre la sélection italienne et celle de son pays d’origine. Toutefois, au lendemain de l’officialisation de sa convocation, le fer de lance marocain a étalé sa joie lors d’une déclaration accordée au célèbre média italien «La Gazetta Dello Sport» : «La convocation en équipe nationale du Maroc est un mélange de sentiments : honneur, rêves et émotions, il y a de tout dans cet appel», a confié l’attaquant de Bari, qui occupe la première place au classement des meilleurs buteurs de la Serie B italienne (4 buts en 5 journées). «Parfois, les sacrifices rapportent et vous récompensent. Je veux croire que ce n'est que le début. Je ne pense pas à être le meilleur buteur, car cela pourrait être dangereux.
Je veux marquer, parce que ça me fait plaisir, mais le plus important c'est que Bari se porte bien. Je ne me fixe pas de limites», a indiqué le joueur concernant son excellent début de saison. Quant à la question de savoir s’il a dû effectuer un choix difficile entre l’Italie et le Maroc, Cheddira a répondu : «Ma culture est marocaine, mais je suis né et j'ai grandi en Italie. J'ai une empreinte italienne. Je n'ai pas eu à choisir l'équipe nationale. C'est le Maroc qui m'a choisi. Chaque enfant qui veut être footballeur rêve de jouer pour l'équipe nationale. Le Maroc, c'est l'équipe nationale de mes parents». S’il parvient à garantir sa place parmi les joueurs devant faire le déplacement au Qatar, Walid Cheddira devra manquer plusieurs matchs avec le SSC Bari en Serie B. Une absence qui est amplement justifiée, selon l’attaquant : «Je serais désolé. Mais c’est pour une grande cause... Ce serait une opportunité unique». Auteur d’un début de saison explosif en Italie, Walid Cheddira constitue une nouvelle option dans la ligne d’attaque, pour régler le problème du manque récurrent d’efficacité.
