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Lundi 06 Mai 2024
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L’Ordre des experts-comptables se propose «d’auditer» le secteur de l’Économie sociale et solidaire

À l’occasion de la neuvième édition de son congrès, prévu les 10 et 11 novembre à Tanger, l’Ordre des experts-comptables du Maroc se propose de mettre sous la loupe l’économie sociale et solidaire (ESS), avec à la clé, la réalisation d’un livre blanc sur «l’économie sociale et solidaire : vers un mode d’entrepreneuriat inclusif et durable». L’enjeu est de mieux faire connaitre l’ESS et contribuer à faire le bilan de la stratégie nationale dans ce secteur.

L’Ordre des experts-comptables se propose «d’auditer» le secteur de l’Économie sociale et solidaire

C’est presque une grande et profonde opération d’audit que se propose de mener l’Ordre des experts-comptables (OEC) auprès du secteur de l’Économie sociale et solidaire. En effet, à l’occasion de son neuvième congrès, prévu les 10 et 11 novembre à Tanger,  l’OEC compte organiser une «édition exceptionnelle», sur le thème «L’économie sociale et solidaire, vers un mode d’entrepreneuriat inclusif et durable». Expliquant, vendredi, lors d’une conférence de presse, les grands axes de ce congrès,  les membres du comité scientifique, présidé par Issam El Maguiri, ont mis en avant les objectifs attendus de cette manifestation. Ils ont ainsi mis l’accent sur l’esprit citoyen caractérisant l’Ordre des experts-comptables (OEC) en soulignant qu’il reste partenaire institutionnel des pouvoirs publics et une force de proposition et d’action ainsi qu’un véritable support dans les diverses réformes qui touchent le domaine économique en général et les entreprises en particulier.

«L’organisation du neuvième congrès de l’Ordre des experts-comptables s’inscrit dans le cadre des activités scientifiques et d’échanges organisées par notre institution. Celle-ci joue un rôle important en tant que profession citoyenne ouverte sur son environnement et engagée dans les causes économiques et sociales avec l’implication et le dévouement inconditionnels de ses membres à participer au développement économique et social de notre pays», a souligné Issam El Maguiri. 

Ainsi, il est attendu, à l’issue d’un riche menu dédié à l’ESS (une séance d’ouverture, une conférence inaugurale, trois séances plénières et 12 ateliers), que ce congrès de deux jours aboutisse à l’élaboration d’une vision de ce secteur, explique-t-il. «Un livre blanc sera dédié à l’économie sociale et solidaire après la synthèse des interventions et des recommandations de l’ensemble des conférenciers, panélistes et congressistes durant les plénières et les ateliers programmés», a-t-il déclaré. Selon les membres du comité scientifique qui se sont exprimés lors de cette conférence de presse pour exposer les objectifs de cette manifestation, ce sera l’occasion de jeter la lumière sur le secteur et débattre pour voir comment, en quelques mots, «rendre le secteur formel plus attractif pour les opérateurs du secteur informel à travers l’ESS». Déclinant les détails du déroulement de cette édition, les membres du comité scientifique ont indiqué que ce congrès de l’OEC ambitionne de favoriser le dialogue entre décideurs, praticiens, acteurs et chercheurs pour apporter des clarifications multidisciplinaires, expliquer l’importance et favoriser l’impact positif de l’ESS et des innovations sociales portées par les acteurs de cette économie sur le développement socio-économique. Ils estiment que cela va contribuer au succès du nouveau modèle de développement du Maroc.

En effet, selon des documents préparés à l’occasion du congrès, il est attendu que cet événement contribue à améliorer la visibilité et la connaissance de l’ESS et ses acteurs, à faire un bilan de la stratégie nationale en la matière et à dresser un état des lieux de l’existant et des obstacles au développement du secteur. Il va également participer à proposer des lignes directrices pour une meilleure harmonisation de l’action publique vis-à-vis de l’ESS, promouvoir un développement territorial intégré fondé sur l’exploitation rationnelle et la valorisation des richesses et des potentialités des territoires et étudier les voies d’amélioration des cadres institutionnel, organisationnel, financier, juridique, fiscal, comptable et d’audit des organisations de l’ESS. Aussi, d’après le comité scientifique, il sera beaucoup question de proposer un écosystème de financement innovant, adapté et incitatif, ainsi que les voies d’accompagnement et d’appui des porteurs de projets de l’ESS à travers des réseaux d’informations, d’aide à la création et de formation au renforcement des capacités. 

 

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