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Dans une démarche en quête de stabilité et d’intégration du secteur formel, plusieurs marchands ambulants opérant à Lissasfa sont allés à la rencontre des responsables de l’arrondissement de Hay Hassani. Reçus par le président du Conseil d’arrondissement, Tahar Youssoufi, qui était accompagné de Abdelkader Boudraâ, premier vice-président en charge des affaires économiques, les vendeurs ambulants ont réitéré leurs revendications concernant leur situation, demandant au Conseil d’œuvrer à leur trouver une solution, exprimant également leur désir de mettre fin à l’occupation du domaine public et de ne plus travailler dans l’informel.
Selon le Conseil d’arrondissement de Hay Hassani, son président leur a expliqué que le problème des vendeurs ambulants constitue une priorité et que des actions ont déjà été entamées pour mettre fin à cette problématique. «Nous travaillons sérieusement sur cette question, en concertation avec la présidente du Conseil de la ville de Casablanca, Nabila Rmili, afin de régler dans les meilleurs délais la situation du foncier qui devrait constituer une solution à la problématique des marchands ambulants», leur a signifié Tahar Youssoufi. Le règlement de la situation du foncier devrait ainsi permettre la mise en place de marchés pilotes ou de structures commerciales où les ambulants devraient être casés, autrement dit de réhabiliter les structures existantes. De son côté, le premier vice-président en charge des affaires économiques a indiqué que toutes les composantes du Conseil d’arrondissement de Hay Hassani considèrent que le problème des vendeurs ambulants est un problème social et qu’ils œuvreront pendant le mandat actuel pour contribuer à trouver des solutions à leur avantage, et que les membres du Conseil sont pertinemment conscients de la responsabilité qui leur incombe à l’égard des ambulants, jusqu’au règlement de la problématique dans tout le territoire de l’arrondissement. Parallèlement, dans le cadre de la mise à jour du schéma visant à réhabiliter les marchés communaux relevant de l’arrondissement de Hay Hassani, Abdelkader Boudraâ a tenu une réunion avec le chef du service et des fonctionnaires en charge des marchés en question.
Au cours de cette réunion, il a été procédé à l’examen des rapports élaborés sur l’état des lieux des marchés, ainsi que des dysfonctionnements qui consistent en une surexploitation des voies et des rues et l’occupation du domaine public. Par ailleurs, un diagnostic détaillé de l’état des édifices et des équipements de ces marchés a été présenté, afin d’identifier les besoins et le type de travaux nécessaires à leur réhabilitation, et ce en coordination avec le Conseil de la ville de Casablanca. À noter que la problématique des marchands ambulants a, de tout temps, existé au niveau de Hay Hassani. Et cela continue à travers l’apparition, de temps à autre, de nouveaux marchés anarchiques dans les différents quartiers relevant de l’arrondissement. En ce mois d’octobre, au niveau du quartier Al-Firdaous, les riverains ont exprimé leurs craintes quant à la «naissance» d’un nouveau souk du genre, indiquant que la congestion de la circulation dans cette zone, causée par une multitude de charrettes qui l’ont envahie, augure un projet de marché anarchique en gestation.
