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En 2021, le Maroc figure dans le Top 3 des marchés de Stellantis en Afrique et au Moyen-Orient. Avec 37.000 véhicules vendus (+37% sur un an), le Royaume est le troisième client sur cette région pour ce constructeur automobile, né début 2021 de la fusion entre le groupe PSA et Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Le Maroc pointe après la Turquie (219.000 unités vendues) et l’Égypte (43.000). L’année dernière, Stellantis a globalement vendu 411.000 véhicules dans la région Afrique et Moyen-Orient, en hausse de 3,8% sur un an. Malgré cette évolution, la part de marché globale de Stellantis dans la région a reculé à 11,9%, en baisse de 170 points de base par rapport à 2020.
Cette diminution est notamment due à la disponibilité de l'offre, particulièrement, pour l'Égypte et La Turquie, où Stellantis a enregistré des parts de marché de 23,3% et 29,7% respectivement, au lieu de 25,2% et 32,1% en 2020. En revanche, au Maroc, sa part a progressé à 20,9%, contre 20,3% en 2020 et 20,1% en 2019. Le Maroc est ainsi plus qu’une base d’exportation industrielle pour le groupe. Il est aussi un marché stratégique pour le constructeur automobile sur la zone Moyen-Orient-Afrique. Par ailleurs, Stellantis dévoile ses principaux concurrents sur le marché des véhicules de tourisme neufs dans la région. Avec une part de 12,8% en 2021, il se positionne troisième derrière Toyota (18,4%) et Hyundai/Kia (16,8%).
Il devance ainsi Renault (10,4%), Volkswagen (9,7%), Ford (2,4%) et BMW (1,4%), entre autres. Rappelons que dans cette région, Stellantis est également présent industriellement au Maroc et en Turquie. En septembre dernier, son partenariat industriel avec le Maroc a franchi une nouvelle étape avec la signature d’un nouvel amendement qui renforce les engagements de développement de la filière automobile dans le Royaume. Il a pour objectifs de lancer un nouveau véhicule 100% électrique, de développer le tissu fournisseur local avec une croissance du volume d’achats au Maroc de 2,5 milliards d’euros en 2023 et une ambition à 3 milliards en 2025. S’ajoute la création d’environ 3.000 postes hautement qualifiés d’ingénieurs et techniciens supérieurs en 2022 qui viennent en complément des 2.500 emplois de production déjà créés à l’usine de Kénitra.
