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Le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) reste un partenaire stratégique du Maroc. Selon nos informations, l’institution financière régionale, basée au Koweït, a approuvé en faveur du Royaume environ 5 milliards de dollars (1,53 milliard de dinars koweïtiens) entre 1974 et 2020. Ce qui fait du Maroc le deuxième client du Fades, après l’Égypte (5,8 milliards de dollars). La Tunisie, elle, ferme le top3 des pays partenaires avec environ 3,6 milliards de dollars. Le Maroc, l’Égypte et la Tunisie représentent, à eux seuls, près de 40% des financements approuvés entre 1974 et 2020 (près de 36,7 milliards de dollars au total) par le Fades qui a été créé en 1971 en vue d’appuyer les pays arabes dans leur développement économique et social à travers les prêts, l’assistance technique et les dons.
Le fonds compte aujourd’hui 22 pays membres. Soutenant d’abord uniquement les projets publics, le fonds a progressivement commencé à financer le secteur privé dans les pays arabes. D’après une source officielle, au Maroc tous les projets financés jusqu’ici concernent le secteur public. Au total, 76 projets ont été approuvés en faveur du Royaume jusqu’à fin 2020. Le dernier en date concerne un programme de riposte d'urgence à la pandémie de la Covid-19 approuvé en mai 2020 par Fades en faveur du Maroc pour un financement de 45 millions de dinars koweïtiens (environ 148,5 millions de dollars).
Le transport-logistique est le secteur qui a bénéficié le plus des interventions de Fades avec près de 2,68 milliards de dollars. Parmi les plus importants chantiers financés figure le complexe portuaire «Nador West Med». Un contrat de prêt d’environ 200 millions de dollars a été signé pour ce projet en 2015 avec le gouvernement. Le Fades a également approuvé en 2019 un prêt de 231 millions de dollars pour le financement des projets de l’autoroute Tit Mellil-Berrechid et des projets d’élargissement des autoroutes de contournement de Casablanca et de Casablanca-Berrechid. Après le transport-logistique, vient le secteur de l’agriculture et du développement rural qui a bénéficié de 1,41 milliard de dollars de financement. Suit le secteur de l'eau et de l'assainissement avec 403 millions de dollars.
