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Après une première journée consacrée au pur-sang anglais, samedi, la 8e édition du Morocco International Meeting a encore proposé un spectacle de haute facture, dimanche en clôture. Plus de 83 pur-sang arabes en provenance du Maroc, des Émirats arabes unis (EAU), d’Arabie saoudite et du Qatar se sont disputé les 6 Grands Prix au menu de la journée. Le point d’orgue de dimanche aura été le Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, remporté par le cheval «Rysk Tout» monté par le Jockey français Maxime Foulon (propriété de Dhafi Al Marri, Qatar).
Le Grand Prix Son Altesse Royale le Prince Moulay El Hassan a été, lui, dominé par «Djarabb des Forges» (propriété de Zakaria Semlali) et le jockey Abderrahim Faddoul, dont le frère cadet, Kacem, avait remporté deux épreuves samedi, notamment le GP de S.M. le Roi Mohammed VI du pur-sang anglais. «Dahlil Fal» (propriété de Fal Stud) et le jockey Khalid Ibba, eux, se sont adjugé le Grand Prix Son Altesse Royale le Prince Moulay Rachid. Le Grand Prix du Président des EAU, lui, est revenu à «Fleur de Sel», monté par Jean-Bernard Eyquem et propriété de «Yas Horse Management». Au total, quatre des six courses de dimanche ont été remportées par des chevaux marocains, alors que le Qatar et les Émirats arabes unis se sont adjugé une victoire chacun.
Tenue sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et marquée par la participation d'éleveurs et de propriétaires étrangers, la huitième édition du MIM, organisée par la Société Royale d'encouragement du cheval, est un événement majeur du calendrier des courses hippiques marocaines. Au total, 14 courses, dont 8 internationales, ont eu lieu le weekend dernier à Casablanca, avec plus de 190 chevaux. Aussi, seize pays ont pris part aux 14 Prix : le Maroc, les Émirats arabes unis, l'Arabie saoudite, le Qatar, la France, l'Italie, l'Espagne, la République tchèque, la Suisse, l'Allemagne, la Suède, les États-Unis, la Norvège, la Grande-Bretagne, la Hongrie et le Danemark.
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Déclarations
Omar Skalli, DG de la SOREC
«Nous avons vu beaucoup d’émotions, beaucoup de sport !»
«Les participants marocains et étrangers étaient très satisfaits de la qualité de l’organisation et nous ne pouvons que nous réjouir de ces retours, nous faisons ça pour eux et pour la filière des courses marocaines. Nous avons vu beaucoup d’émotions, beaucoup de sport ! Honnêtement, nous avions une certaine appréhension, après trois ans d’absence … la dynamique s’était un peu arrêtée. Toutefois, avec l’aide de tout le monde, à savoir les acteurs de la filières, les autorités et les organisateurs, nous avons réussi un beau week-end… Nous avons été agréablement surpris par le nombre de spectateurs venus assister aux courses. Nous somme heureux de les avoir accueillis dans ce beau cadre et nous les en remercions. Nous leur donnons rendez-vous l’année prochaine ici à l’hippodrome de Casablanca.»
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Maxime Foulon, Jockey vainqueur du GP S.M. le Roi Mohamed VI
«C’est une première pour moi au Maroc, une grande joie !»
«C’est une joie immense parce que c’est une pouliche que j’ai montée plusieurs fois, elle s’est distinguée malgré la qualité d’un lot comme ça. Aujourd’hui, on avait de grandes ambitions, mais c’est une pouliche quand même délicate. C’est une première pour moi au Maroc. Les deux jours ont été magnifiques pour moi, samedi j’ai gagné la course des pouliches et aujourd’hui le GP du Roi Mohammed VI des pur-sang arabes, c’est une grande joie ! Je trouve qu’il y a un très bon niveau, j’ai pris un réel plaisir à monter ici et nous avons été très bien accueillis par la SOREC.»
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Dr Azzedine Sedrati (Fal Stud), propriétaire de «Dahlil Fal», vainqueur du GP S.A.R. le Prince Moulay Rachid
«Les courses hippiques sont le moteur financier de toute la filière équine»
«Le Meeting International du Maroc est intéressant, pour montrer le niveau auquel nous sommes arrivés. Malheureusement à ce jour, la plupart des grands trophées sont encore dominés par des chevaux européens ou du Moyen-Orient. Cette situation fait que nous avons besoin de plus de moyens financiers au Maroc pour améliorer l’élevage et la quantité des chevaux… Notre niveau n’est pas loin du niveau international, grâce à un travail qui a été effectué tout au long des 35 dernières années. Aujourd’hui, nous espérons que la SOREC et le ministère de l’Agriculture vont faire un effort supplémentaire pour qu’on puisse passer à un niveau supérieur… Les victoires sont un moyen nécessaire pour que l’on puisse tenir un élevage aussi important que le nôtre. Nous le tenons par passion, nous n’avons aucun intérêt financier. Nous souhaitons que ce secteur se développe parce que c’est réellement le moteur financier de toute la filière équine.
