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Mouvement Populaire : la course à la succession de Mohand Laenser bientôt lancée

Le Mouvement populaire tient, samedi prochain, son conseil national. Cette réunion s'annonce décisive puisqu'elle marquera le lancement des préparatifs pour le prochain congrès national du parti prévu dans l'été prochain. Ces préparatifs concerneront notamment la désignation de la commission préparatoire et la définition des procédures d’élection des congressistes. Mais le principal enjeu du futur congrès reste, sans conteste, l'élection du successeur de Mohand Laenser.

Mouvement Populaire : la course à la succession de Mohand Laenser bientôt lancée
Mohand Laenser, SG du MP

Le parti du Mouvement populaire (MP) organise samedi prochain un conseil national qui devra connaître le lancement des préparatifs de son prochain congrès prévu l’été prochain. En effet, le principal point à l’ordre du jour de la rencontre de samedi concerne l’adoption de résolutions en lien avec les préparatifs du prochain congrès. Il s’agit, entre autres, de l’adoption des procédures d’élection des congressistes, des procédures qui devront prendre en compte la représentativité au niveau de toutes les régions. Il s'agit également de l’adoption des critères à respecter s'agissant du choix des membres du conseil national à élire lors du prochain congrès national. Ces critères devront à leur tour prendre en considération la représentativité de l’ensemble des régions.

La particularité du prochain conseil national tient au fait qu'il intervient au moment où le Mouvement populaire a pris ses distances avec les formations de la majorité parlementaire. En attendant la tenue du prochain congrès, ce conseil national doit préciser les grandes orientations du Mouvement en tant que formations alignée dans l’opposition. Par ailleurs, en ce qui concerne les préparatifs du prochain congrès, selon des sources au sein du parti, le nom de Mohamed Laaraj revient en force comme chef de la commission préparatoire, mais aussi en tant que président du prochain congrès. Si cette option se précise, il devra être exclu automatiquement, en vertu des statuts et du règlement intérieur du parti, de la course pour le poste de secrétaire général lors du prochain congrès. Car, faut-il le rappeler, l’un des enjeux majeur du prochain congrès est justement le sujet du renouvellement du secrétariat général du parti. Il est vrai que le secrétaire général sortant, Mohand Laenser, avait déjà exprimé sa détermination à ne pas rempiler (à moins que les statuts soient changés pour lui donner ce droit, comme cela a eu lieu par le passé dans d’autres formations). En effet, l’article 27 des statuts du Mouvement populaire souligne que «le secrétaire général est élu par le congrès national parmi les membres du bureau politique sortant ou parmi les membres du conseil national sortant par vote secret à la majorité absolu des congressistes présents, au premier tour.

À défaut, il est élu, au deuxième tour, à la majorité relative parmi les deux candidats ayant obtenu le plus grand nombre de voix exprimées au premier tour. Le secrétaire général est élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois (…)». L’actuel secrétaire général a déjà épuisé ses deux mandats. Cependant, même s’il ne rempile pas, il gardera un important poids au sein de cette formation dont il est parmi les fondateurs. En effet, les statuts du MP donnent automatiquement une place au bureau politique à M. Laenser comme étant le président fondateur du parti. Le règlement intérieur permet au président fondateur d’avoir également un rôle à jouer et d’exprimer ses avis concernant «l’unité du parti, son rayonnement et au sujet des questions d’ordre national ou international, avis qu’il transmet au secrétaire général de sa propre initiative ou à la demande de ce dernier», est-il prévu dans l’article 42 du règlement intérieur.

Par ailleurs, pour l’instant, de nombreux noms circulent comme de possibles candidats à la succession de M. Laenser. C’est le cas de Mohamed Ouzine (qui avait exprimé ce souhait lors du précédent congrès, mais qui s’était retiré pour laisser le chemin libre à Mohand Laenser), Mohamed Mobdii ainsi qu'un militant haraki dans la province de Khénifra, Benasser Ouzougagh. À noter toutefois que des militants du parti espèrent que des calibres ayant de l’expérience comme les anciens ministres Saïd Amzazi ou Mohamed Hassad se portent aussi comme candidats. Ce qui ne manquera pas de rendre la compétition plus passionnante.

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