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Mouvement populaire : à ce jour, aucun candidat pour succéder à Mohand Laenser (Driss Sentissi)

La commission préparatoire du congrès national du Mouvement populaire travaille d’arrache-pied pour réussir le 14e congrès qui s’annonce déterminant pour l’avenir du parti dirigé Mohand Laenser. Ses 150 membres ont été répartis sur les différentes sous-commissions mises en place. Parmi les chantiers à mener : la modification et l’amélioration des statuts et de la plateforme politique adoptés lors du 13e congrès.

Mouvement populaire : à ce jour, aucun candidat pour succéder à Mohand Laenser (Driss Sentissi)

Le Mouvement populaire (MP), qui regroupe historiquement les familles harakies, s’apprête à franchir une nouvelle étape de son cheminement politique à l’occasion de la tenue du 14e congrès national du parti. Où en sont les préparatifs pour ce grand rendez-vous et quels en sont les grands enjeux ? Le processus enclenché en mars dernier par l’élection des membres de la commission préparatoire, et surtout de son président et son bureau, se déroule sereinement, nous confie son président, Driss Sentissi. Depuis mars, la commission multiplie les réunions avec un agenda chargé. L’objectif est d’adopter une approche et une méthodologie de travail (les dernières réunions enregistrées dans ce sens ont eu lieu vendredi), mais aussi de mettre en place les différentes sous-commissions. Il s’agit des sous-commissions de l’élection des congressistes, de la plateforme politique, des statuts, de la logistique, de la communication… Aussi, sur le plan organisationnel, il a été question pour la commission préparatoire de s’organiser et de répartir ses 150 membres sur les différentes sous-commissions.

Par ailleurs, en plus des missions dont elles doivent s’acquitter, ces structures doivent aider à prendre trois principales résolutions. Il s’agit de fixer le nombre des congressistes, le lieu de la tenue du congrès et déterminer les enjeux sur lesquels devront porter les débats et discussions de ce conclave. Selon nos informations, l’idée de départ est de réunir (probablement au cours du mois de novembre prochain) quelque 2.500 congressistes. En ce qui concerne les enjeux de ce congrès, le président de la commission préparatoire estime que les participants au 13e congrès avaient fait un travail considérable qui avait doté le parti d’une feuille de route et de statuts. Mais «on pourrait améliorer tout cela en apportant des modifications aux statuts et à la plateforme politique. Pour y arriver, nous programmons des réunions de nature politique et scientifique dans les quartiers généraux du parti. Des réunions qui vont se pencher sur des questions d’actualité telles que l’opportunité du libéralisme, le mariage des mineurs, le phénomène du divorce, l’avortement, la réforme du Code du travail, le nouveau modèle de développement… La commission préparatoire aura la mission d’arrêter la liste des sujets de nature sociétale à aborder», explique Driss Sentissi. Il est également prévu, indique notre interlocuteur, de débattre de certains sujets en dehors des murs du parti, notamment au sein du Parlement, dans les espaces de la bibliothèque nationale et d’autres institutions symboliques. Le but est d’associer d’autres acteurs, en plus des harakis, aux questions à examiner et à soumettre au débat du prochain congrès.

Le tout sera accompagné, ajoute-t-il, d’activités prévues dans les différentes régions. Un autre enjeu de ce congrès, ajoute M. Sentissi, est également de lancer les préparatifs pour les élections générales de 2026. Toutefois, l’un des grands enjeux de ce 14e congrès consistera à dégager une équipe dirigeante homogène, capable de mener à bien la mission de la gestion de la chose publique et des priorités du parti. «Une équipe qui aura l’appui des bases de manière transparente. Et ce en donnant surtout une place aux jeunes. Nous prévoyons de mettre sur pied des outils électroniques pour assurer l’opération du vote et nous allons donner la possibilité à tout un chacun de se présenter», assure le président de la commission préparatoire qui insiste sur le fait qu’il a été élu à la tête de cette commission et qu’il va veiller à ce que la transparence soit la règle. M. Sentissi rappelle, dans ce cadre, que le secrétaire général sortant, Mohand Laenser, a déjà affirmé qu’il n’avait pas l’intention de rempiler. Par ailleurs, il reconnait qu’il y a des personnes qui se positionnent déjà pour succéder éventuellement au secrétaire général actuel, en insistant sur le fait que pour le moment, il n’y pas de candidatures déposées officiellement.

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