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Omar Hilale dévoile les quatre vérités de la séparatiste Sultana Khaya

Omar Hilale dévoile les quatre vérités de la séparatiste Sultana Khaya

L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, a mis à nu, dans des lettres au Conseil de sécurité et au SG de l’ONU, les quatre vérités de la dénommée Sultana Khaya, séparatiste que l’Algérie et le «polisario» instrumentalisent contre le Maroc. Dans ces lettres, l’ambassadeur a souligné d’emblée que «Sultana Khaya n’est nullement une défenseure des droits de l’Homme, mais bel et bien un agent à la solde de l’Algérie et du “polisario”», soulignant que cette séparatiste multiplie les agissements provocateurs et l’atteinte à l'ordre public et à la quiétude du voisinage, en incitant en public à la haine et au recours à la violence, notamment contre les civils, les forces publiques et les membres de leurs familles, ainsi qu’à la destruction des biens publics et à l'apologie de l'action armée. M. Hilale a averti que cela constitue une incitation à des actes terroristes. Il a affirmé que Khaya s'est lancée dans l'activisme séparatiste et l’appel à l’action armée au Sahara marocain, après avoir été enrôlée et embrigadée par le «polisario», puis formée militairement en Algérie, relevant qu’à cette fin, et munie d’un passeport marocain, elle a effectué, depuis mars 2010, 13 voyages en Algérie et aux camps de Tindouf, durant lesquels elle a bénéficié de nombreuses séances de maniement et d'utilisation d'armes à feu et participé à des exercices militaires des séparatistes du «polisario». Il a également précisé que la séparatiste a été formée par des experts, notamment algériens, aux techniques de propagande médiatique, d'instrumentalisation de faits divers à des fins politiques, d'incitation à des activités de violence, de manipulation et la falsification de photographies et d'enregistrements vidéo et de recours à des plaintes fallacieuses auprès des mécanismes onusiens, et ce dans l’objectif de les instrumentaliser contre les autorités marocaines.

Et le diplomate marocain d’ajouter que pour financer ses activités servant l'agenda de l’Algérie et de son groupe armé séparatiste, le «polisario», elle reçoit de leur part une subvention mensuelle de l'ordre de 4.300 euros, en sa qualité de présidente d'une soi-disant entité non enregistrée, dite «ligue sahraouie pour la défense des droits de l'Homme et la protection des richesses naturelles». Au cours du mois d'avril 2021, le «polisario» a fait parvenir à l'intéressée et sa sœur des financements additionnels à leurs activités en soutien à ce groupe armé (achat d'ordinateurs, de matériel de sonorisation, etc.), a-t-il indiqué. M. Hilale a, en outre, fait remarquer que toutes les allégations concernant de prétendues atteintes à la liberté de mouvement de l’intéressée ou sa famille et à leur intégrité physique ou à leur domicile sont dénuées de preuves et constituent de basses manœuvres de la part de l’Algérie et du «polisario». Dans ce cadre, il a noté que Khaya «dispose d’un passeport marocain et voyage à l'étranger, librement et de manière régulière, où elle s’adonne à des attaques contre le Maroc et véhicule des informations erronées sur la situation des droits de l’Homme au Sahara marocain, sans jamais être ni inquiétée, ni arrêtée par les autorités marocaines à son retour». Portant à l’attention du Conseil de sécurité et du SG de l’ONU que Sultana Khaya vient de se rendre, le 1er juin 2022, à Las Palmas, en Espagne, l’ambassadeur a relevé que la séparatiste a pu effectuer toutes les démarches qui lui permettent de quitter le territoire marocain, après avoir retiré son nouveau passeport marocain, contredisant, ainsi, ses allégations mensongères quant à une prétendue assignation à résidence.

De même, M. Hilale a signalé que cette séparatiste n'a jamais déposé de plainte sur aucun type de violation prétendument commise à son encontre. «Suite aux allégations de soi-disant agressions sexuelles qu’elle prétend avoir subies et de violation de son domicile, les autorités judiciaires marocaines ont réagi par l'ouverture d'investigations sur les faits allégués», a-t-il précisé, notant que la dénommée Khaya a refusé de coopérer, d’autant qu’elle a systématiquement décliné la visite de la commission régionale du Conseil national des droits de l'Homme (CRDH) à Laâyoune qui souhaitait recueillir ses déclarations et rejeté l’assistance médicale qui lui a été proposée. Une délégation du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) comprenant un médecin légiste a été dépêchée à Boujdour, les 14 et 15 février 2022, pour des entretiens avec les membres de la famille de Khaya, a-t-il rappelé, relevant que ceux-ci ont tous démenti les prétendues accusations d’agression sexuelle, ainsi que l’allégation d’assignation à résidence par les autorités marocaines. «De plus, des enregistrements circulant sur Internet démontrent clairement que Khaya et sa sœur ont été instruites par le “polisario” de porter des accusations d’agression sexuelle sans fondement à l’encontre des forces publiques marocaines», a enchaîné M. Hilale. Par ailleurs, l’ambassadeur a noté que Sultana Khaya tente de transformer en «tentative d’assassinat» un simple accident de la circulation impliquant un camionneur en état d’ébriété, conduisant un véhicule appartenant à une société privée, ayant percuté son domicile ainsi que la demeure mitoyenne. «Sultana Khaya et sa sœur, Luara Khaya, prétendent sans la moindre preuve qu’il s’agit d’un acte prémédité contre leur famille, ce qui n’est nullement le cas.

Les services de police ont ouvert une enquête à ce propos et ont adressé des convocations aux personnes lésées pour recueillir leurs déclarations», a-t-il souligné, en indiquant que dans une claire démonstration d’instrumentalisation de cet accident de la circulation, Khaya a refusé d’accuser réception de la convocation des autorités compétentes, alors que sa voisine, dont le domicile a également été percuté, y a répondu. L’ambassadeur représentant permanent du Maroc à l’ONU a, de même, rappelé au Conseil de sécurité et au SG de l’ONU que Mary Lawlor, rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’Homme, s’est dessaisie du cas de Sultana Khaya qui ne relève plus de son mandat. «Cette décision est survenue après la confirmation de l’authenticité des photos la montrant en treillis militaire et arborant une Kalachnikov, démentant ainsi les allégations de l’Algérie et du “polisario” que lesdites photos sont forgées», a-t-il fait remarquer. Et M. Hilale de souligner que les allégations répétées par l’Algérie et le «polisario» au sujet de la dénommée Sultana Khaya sont dénuées de tout fondement et ne sont étayées par aucune preuve. «Leur seul objectif étant d’induire en erreur la communauté internationale et d’instrumentaliser la question des droits de l’Homme», a conclu l’ambassadeur.

 

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