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La participation de l’écurie Nissan e.dams à la Formula-E de Marrakech, une fierté pour le groupe (Mike Whitfield)

La participation de l’écurie Nissan e.dams à la 10e édition du monde de Formule E ABB FIA est une fierté pour le groupe. Telle est la conviction du directeur général de Nissan Afrique, Mike Whitfield. Pour lui, la marque japonaise a fait le bon choix de participer à cette compétition qui se veut « incroyablement compétitive et avant-gardiste du sport automobile.

La participation de l’écurie Nissan e.dams à la Formula-E de Marrakech, une fierté pour le groupe (Mike Whitfield)

L’écurie Nissan e.dams a pris part à la 10e édition du championnat du monde de Formule E ABB FIA 2021/2022. L’équipe n’a pas pu atteindre les bons résultats enregistrés par Nissan sur ce même circuit pendant ces dernières années, mais Mike Whitfield, le directeur général de Nissan Afrique, n’hésite pas d’exprimer sa joie quant à cette participation.

La marque japonaise n’a pas manqué d’évoquer que les deux pilotes Sébastien Buemi et Maximilian Günther ont déjà tous les deux réalisé de belles performances en Formule E au Maroc. Sébastien Buemi a en effet remporté le premier E-Prix de Marrakech en 2016 et a terminé deuxième en 2018, tandis que Maximilian Günther était sur le podium en 2020, la dernière fois que la Formule E s’est rendue sur les 2,99 kilomètres du Circuit international automobile Moulay El Hassan.

À ce sujet, Mike Whitfield indique : « nous sommes extrêmement fiers de Sébastien et Maximilian, c’est une compétition incroyablement compétitive et avant-gardiste du sport automobile. Un jour, tous les Grands Prix seront des e-Prix. La Formula E est une formidable vitrine de l’innovation dans le domaine des véhicules électriques ». Et d’ajouter : « Nissan a fait le bon choix de participer à ce genre de compétitions. La firme japonaise a toujours été un des leaders mondiaux dans le développement des voitures électriques, notamment en 2010 avec Nissan LEAF, et aujourd’hui avec Nissan Ambition 2030, qui engage plus que jamais la marque dans un avenir 100% électrique ».

Nissan participe à ce championnat du monde entièrement électrique pour apporter l'excitation et le plaisir des véhicules électriques zéro émission à un public mondial. Dans le cadre de son objectif d'atteindre la neutralité carbone dans l'ensemble de ses opérations et du cycle de vie de ses produits d'ici 2050, Nissan a l'intention d'électrifier chaque nouvelle offre de véhicules d'ici le début des années 2030 sur les marchés clés. Le constructeur automobile japonais vise à apporter son expertise dans le transfert de connaissances et de technologie entre le circuit et la route pour de meilleurs véhicules électriques pour les clients.

« Que le Maroc abrite cette étape de Championnat du monde de Formule E ABB FIA est aussi important pour notre groupe et l’Afrique. Le Maroc est aujourd’hui l'un des deux principales industries automobiles d'Afrique, avec l'Afrique du Sud, produisant des centaines de milliers de véhicules pour le marché international: une industrie automobile prospère, qui diversifie l’économie du Royaume en créant des emplois durables et en contribuant à sa balance commerciale grâce aux exportations», affirme Whitfield.

En Afrique, le taux de motorisation reste faible avec près de 42 véhicules pour 1.000 habitants, bien en dessous de la moyenne mondiale de 182. À cet effet, Nissan s’est engagée avec l’Association africaine des constructeurs automobiles (AAAM) pour faire de l’accès à l’automobile dans les pays émergents un objectif primordial pour le continent.

« Alors que nous travaillons dur pour activer l'accord de libre-échange continental africain (AfCFTA), j’estime que le secteur automobile peut jouer un rôle révolutionnaire, en créant un écosystème régional composé de fabricants de véhicules et de composants. Une partie importante de cela consistera à créer les cadres législatifs nécessaires pour établir des normes, uniformiser les règles et encourager les investissements étrangers nécessaires », déclare Mike Whitfield.

La Banque mondiale estime que l'impact économique de l'AfCFTA, s'il est mis en œuvre efficacement, pourrait potentiellement augmenter le PIB combiné du continent de 450 milliards de dollars d'ici 2035, sortant plus de 100 millions de personnes de la pauvreté. « L'électrification de l'Afrique, verra le jour grâce à cette vision partagée et un engagement sans faille des acteurs des secteurs public et privé», précise Whitfield.

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