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Il s’agit des projets de réhabilitation des sites historiques de la ville de Casablanca et l'état d'avancement des chantiers, dont un exposé a été fait par le gouverneur directeur général de l'Agence urbaine de Casablanca, Aziz Dades. Sachant que ces projets ont fait l’objet d'une convention signée devant Sa Majesté le Roi, avec une enveloppe budgétaire de 232,5 millions de dirhams. Rappelons que ces projets visent à valoriser, à réhabiliter et à mettre à niveau le patrimoine culturel dans la métropole économique du Royaume. Lors de cette rencontre, le directeur général de la Société de développement local «Casa Patrimoine», Ahmed Taoufik Naciri, a présenté un bref exposé à propos de la réhabilitation et le réaménagement de l'église du Sacré-Cœur se trouvant au cœur de la ville de Casablanca, en plus des projets des sites archéologiques de Sidi Abdel Rahman et de Toma, situés dans les préfectures de Casablanca Anfa et du quartier Hassani.
De son côté, Hafida Khayi, directrice régionale du secteur de la culture dans la région de Casablanca-Settat, a présenté des données sur les projets culturels dans la région, qui concernent les maisons de culture, les théâtres et les bibliothèques. Quant au sujet de la réhabilitation de l'École des beaux-arts de Casablanca, il a été évoqué par le directeur des arts du secteur de la culture, Mohamed Benyacoub. Dans ce même contexte, Mohamed Mehdi Bensaïd a exprimé son grand intérêt pour la ville de Casablanca comptant plus de 8 millions d'habitants qui ont de nombreuses attentes dans les domaines de la culture et de la jeunesse. Il a, également, souligné le rôle pionnier que doit jouer le secteur culturel, notamment patrimonial, dans d'autres domaines comme le tourisme. «Il est nécessaire d'œuvrer à l’animation culturelle, en créant des entreprises culturelles et en encourageant les coopérations dans le domaine de la culture. Il est, donc, nécessaire de créer une dynamisation culturelle en partenariat avec les institutions élues, puis suivre de près les projets et l'avancement des travaux afin qu'ils soient prêts à temps sans aucun retard ou ajournement», indique-t-il. La session s'est terminée par une discussion générale sur les différents défis et problèmes auxquels sont confrontés les trois secteurs de la région.
