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L’Association «Bahri Dima Clean» célèbre à sa manière la Journée internationale de la Terre nourricière célébrée le 22 avril. Des opérations de nettoyage de la plage «Madame Choual» sont ainsi organisées depuis le 22 avril dernier et se poursuivront jusqu’au 29 prochain, en marge de plusieurs activités lancées par l’Association pour célébrer la Terre. Baptisée «Bahri Earth Week», cette Semaine inclut, chaque jour de 16 h à 18 h, une action de nettoyage de la plage mobilisant entre 60 et 70 enfants, collaborateurs d’entreprises, bénévoles, etc. Selon Saâd Abid, président co-fondateur de Bahri, le 22 avril dernier, premier jour de collecte, les petites mains ont pu collecter 1,064 tonnes de déchets abandonnés sur la plage par des âmes insouciantes et sans scrupules. Le lendemain, samedi, les bénévoles ont collecté 510 kg, puis 372 le dimanche et 281 kg lundi dernier. Ce qui fait un total de 2.227 kg.
Et l’opération se poursuivra tout au long de cette semaine avec le même nombre de volontaires au quotidien. «On constate que la courbe est en baisse jour après jour, et il y a de quoi se réjouir», commente l’acteur associatif, soulignant que les enfants engagés dans ces opérations développent rapidement la fibre environnementale. «Lorsqu’un enfant participe au nettoyage de la plage pendant trois ou quatre fois, rien que le fait d’y retrouver un détritus peut le contrarier, le décevoir. Du coup, il développe ce comportement civique que nous essayons d’inculquer à ces futures générations : ne pas jeter de déchets, ni à la plage ni ailleurs, mais plutôt les jeter là où il le faut», explique Saâd Abid. Parallèlement, la célébration de la Journée de la Terre tourne autour d’actions organisées tout au long de la Journée à la plage Madame Choual, durant cette semaine «Bahri Earth Week».
Des actions impliquant la Responsabilité sociétale de l’entreprise dans lesquelles plusieurs sociétés sont engagées, à travers des activités ou des initiations sportives en faveur d’enfants issus de milieux défavorisés. À cet effet, les entreprises engagées dans ce challenge déchargent 30 salariés de leur travail, le temps d’une journée, pour qu’ils puissent parrainer 30 enfants dans le besoin, soit des orphelins ou des enfants issus d’associations, notamment l’Heure Joyeuse et SOS Village, en plus d’enfants issus des douars limitrophes de Aïn Diab. L’entreprise bénéficie d’un pack à 30.000 DH incluant les activités pour les collaborateurs et les enfants (surf, yoga, parkours, beach-volley, beach-soccer), le transport et le ftour, ainsi que tout ce dont auront besoin les enfants durant cette journée.
Les fonds collectés ont également permis à Bahri de faire l’acquisition de matériel sportif, pour une valeur de 9.000 DH, au profit d’une association active dans les douars en question. «Les entreprises apprécient beaucoup cette formule, car elle s’apparente au concept de team building tellement recherché après deux années de confinement, tout comme elle représente un facteur de cohésion entre les équipes de l’entreprise autour de l’environnement et du développement durable. (…) Parfois, une relation peut se créer entre l’enfant et le parrain et se poursuivre au-delà de cette journée, à travers des actions de soutien ou d’aides directement en faveur des enfants», souligne Saâd Abid.
L’Association Bahri a une autre ambition : instaurer un concept baptisé «Clean & Play» (Nettoie et Joue). Cela consiste à encourager les enfants au nettoyage de la plage moyennant, pour chaque heure de labeur, une heure d’activités sportives offerte. «Chez Bahri, ce ne sont pas les idées qui manquent, mais un soutien de la part des Conseils élus. Nous souhaiterions vivement avoir un contact et travailler en étroite collaboration avec les autorités de la ville, notamment la commune de Casablanca, afin de contribuer au développement socioéconomique de la métropole, en introduisant des concepts novateurs à forte valeur ajoutée, qui ne pourront être que bénéfiques pour l’ensemble de la communauté», conclut Saâd Abid.
