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L’année 2022 est chargée pour Predator Oil and Gas. La compagnie britannique d’exploration gazière a l'intention d'effectuer des tests sur son gisement de gaz MOU-1, situé dans le permis Guercif, au cours de ce premier semestre et forer jusqu'à deux puits sur le MOU-4 dans la même région. Des tests réussis pourraient confirmer les ressources brutes estimées à 393 milliards de pieds cubes de gaz commercialisable, selon la junior. Predator considère, d’ailleurs, l’option d’une monétisation précoce de ce gisement sous la forme d'un projet CNG (Gaz naturel comprimé) hautement évolutif. Avec des prix du gaz marocain aux clients industriels estimés supérieurs à 11 dollars par million de pieds cubes, la compagnie estime qu'un tel projet pourrait valoir au moins 32 millions de dollars dans sa version pilote et jusqu'à 197 millions de dollars nets pour l’entreprise dans le cas d’un développement à plus grande échelle. Concernant le forage des deux puits sur le MOU-4, les coûts devraient atteindre 5 à 6 millions de dollars, selon la compagnie, les coûts étant faibles au Maroc par rapport à d’autres pays.
Pour financer ces travaux, Predator annonce qu’elle pourrait agir de manière indépendante plutôt que de faire appel à un partenaire. Les hypothèses de la compagnie font état d’une valeur de 148 millions de dollars pour le MOU-4. Cependant, dans l'ordre, pour monétiser l'actif plus rapidement, Predator privilégie également un pilote GNC très évolutif fournissant du gaz au marché industriel marocain. «Nous avons calculé qu'un projet pilote de GNC de 5 millions de pieds cubes par jour pourrait fournir un cash-flow net de plus de 10 millions de dollars par an d'ici 2024 et une VAN (valeur actuelle nette) de près de 32 millions de dollars. Sur un sur une base similaire, si le projet atteint 10 millions de pieds cubes par jour, il devrait valoir plus de 71 millions de dollars nets pour l'entreprise et 197 millions de dollars s’il fournissait 25 millions de pieds cubes par jour.
