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Les pharmaciens en colère dénoncent une absence de dialogue avec le ministère de la Santé depuis trois ans

Les pharmaciens sont en colère et ils le font savoir. Hier, la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc a appelé ses membres au port du brassard pour protester contre le «manque de considération» dont le ministère fait montre à l’égard de la contribution de ce corps professionnel au chantier de réforme du système de santé et à la lutte contre la Covid-19.

Les pharmaciens en colère dénoncent une absence de dialogue avec le ministère de la Santé depuis trois ans

Vous l’aurez peut être remarqué si vous vous êtes rendus hier en pharmacie. Ces professionnels de la santé portent des brassards noirs en signe de protestation contre «l’exclusion systématique» des pharmaciens d’officine de la prise de décisions et de l’élaboration des politiques publiques. «La décision du port du brassard intervient suite aux décisions improvisées du ministère et la rupture totale du dialogue avec les professionnels de ce secteur depuis plus de trois années», souligne Mohammed Lahbabi, président de la Confédération des syndicats des pharmaciens du Maroc. Cette action de protestation organisée à l’appel de la Confédération est aussi une manière de «dénoncer le déni du ministère s’agissant de la rupture de stock des médicaments traitant le rhume et la Covid-19 ainsi que plusieurs antibiotiques au niveau des pharmacies», ce qui constitue selon la Confédération un danger qui menace la santé des citoyens.

«L’organisation de cette journée de colère est une suite logique après la suspension de tous les chantiers de réforme engagés précédemment dans le cadre du dialogue entretenu auparavant avec le ministère. Nous souhaitons également dénoncer l’approche du ministère basée sur la prise de décisions unilatérales sans concertation avec les professionnels du secteur, en l’occurrence les pharmaciens, et leur exclusion de l’élaboration de politiques sanitaires depuis l’avènement de la pandémie», ajoute M. Lahbabi. Dans un communiqué publié hier, la Confédération n’a pas exclu le recours à d’autres formes de protestation à l'avenir pour dénoncer l’approche du ministère. «Nous avons déjà organisé plusieurs actes de protestation depuis 2011 et comptons recourir à toutes les formes de protestation légales pour faire entendre notre voix», souligne M. Lahbabi.

 

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