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Aménagement hydroagricole à Fès-Meknès : Le cabinet public CID retenu pour les études de faisabilité

C’est fait. Le département de l’Agriculture a retenu le cabinet d’ingénierie CID pour la réalisation des études de faisabilité du projet d’aménagement hydro-agricole de 5.400 ha dans la région de Fès-Meknès. Il entend ainsi mettre à profit les potentialités en termes de ressources en eau qu’offriraient l’Oued Sebou et le barrage Idriss Premier afin d’insuffler une nouvelle dynamique agricole dans ce périmètre.

Aménagement hydroagricole à Fès-Meknès : Le cabinet public CID retenu pour les études de faisabilité
La stratégie de l’État dans la généralisation des techniques d’irrigation a permis l’aménagement hydro-agricole d’une superficie de près de 800.000 ha à fin 2019, dont 585.000 ha en irrigation localisée.

C’est parti pour les études de faisabilité pour l’aménagement de 5.400 ha dans la région de Fès-Meknès. Le département de l’Agriculture a mandaté la société publique d’ingénierie pluridisciplinaire CID pour mener cette consultation. Coût de la prestation : 1,3 million de dirhams. L’étude à mener portera sur plusieurs composantes, dont un diagnostic précis de l’agriculture, au niveau de ce périmètre, des études topographiques de base et des propositions pour un développement agricole dans cette zone. Le projet devrait permettre ainsi d’insuffler une nouvelle dynamique agricole dans ce périmètre à travers le développement de cultures irriguées et à forte valeur ajoutée.

L’Agriculture entend ainsi mettre à profit les potentialités en termes de ressources en eau qu’offriraient l’Oued Sebou et le barrage Idriss Premier. La région est considérée comme étant un bassin agricole important. Elle abrite une superficie agricole utile de 1,23 million d’hectares et une superficie irrigable de 193.542 ha. Dans la région, la superficie équipée en goutte à goutte est de 82.759 ha. Les principales filières agricoles de la région sont les céréales (1,48 million de tonnes), l’olivier (627.726 t) et les rosacées (646.139 t). Rappelons que depuis l’opérationnalisation du Plan Maroc vert en 2008, le Maroc déploie une politique de rationalisation et de valorisation de l’eau d’irrigation. Ainsi, toute une stratégie de généralisation des techniques d’irrigation économes en eau et de valorisation de l’eau agricole a été adoptée et déclinée à travers quatre principaux programmes.

Il s’agit du Programme national d’économie d'eau en irrigation (PNEEI) qui concerne le développement de l’irrigation localisée sur une superficie totale de 550.000 ha, le Programme d’extension de l’irrigation (PEI) à l’aval des barrages, le Programme de réhabilitation et de sauvegarde des périmètres de petite et moyenne hydraulique et le Programme de promotion du partenariat public-privé qui s’attelle à l’amélioration des conditions techniques, économiques et financières de la gestion du service de l’eau d’irrigation. Selon les derniers chiffres disponibles, la mise en œuvre de ces programmes aura permis de réaliser des aménagements hydro-agricoles sur une superficie de près de 800.000 ha à fin 2019, dont 585.000 ha en irrigation localisée, soit environ 50% de la superficie irriguée au niveau national. Quelque 235.000 exploitations agricoles ont bénéficié de ces programmes et pour un effort d’investissement de près de 36 milliards de dirhams.
 

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