Connexion
L’Association marocaine des exportateurs (Asmex) se positionne pour la loi de Finances 2023. L’objectif étant d’accompagner le développement des exportations, qui ont affiché une nette amélioration en 2021 et durant la première moitié de 2022, des rentrées de devises et des recettes fiscales. Dans ses doléances, l’Asmex appelle à œuvrer pour une équité fiscale en matière d’IS entre les entreprises installées dans les Zones d’accélération industrielle et les entreprises exportatrices installées hors ces zones en adoptant un taux unifié de 15%.
Elle propose aussi l’encouragement des entreprises à pénétrer de nouveaux marchés. Le but étant d’améliorer la diversification des débouchés avec de nouvelles destinations de l’offre exportable. Pour ce faire, l'Asmex recommande d’accorder un crédit d’impôt de 50% de la valeur des exportations vers ces nouveaux marchés à imputer dans la limite de 70% de l’IS. «Cette mesure pourrait être accordée en faveur des sociétés qui opèrent dans les zones économiques à fort potentiel», précise-t-elle.
L’Association appelle également à encourager les exportations à forte valeur ajoutée afin de participer au rétablissement des équilibres de la balance commerciale du Maroc. Elle recommande ainsi l’adoption d’un crédit d’impôt de 10% de la valeur de la hausse des exportations quand elles intègrent 30% de valeur ajoutée et 15% lorsque celles-ci intègrent 50% de valeur ajoutée. Et pour finir, l’Asmex suggère d’exonérer de la TVA les charges de promotion, de prospection, d’intermédiation et de communication réalisées à l’étranger afin d’accompagner l’effort promotionnel des entreprises exportatrices.
