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Station de dessalement Casablanca-Settat : la préqualification lancée

L’Office national de l’eau et de l’électricité a enclenché le processus de préqualification des entreprises ou groupements d’entreprises intéressés par le financement, la conception, la réalisation et l’exploitation en partenariat public-privé de la future station de dessalement de l’eau de mer de Casablanca-Settat. La plateforme sera réalisée en 2 phases : la première sera dotée d’une capacité 548.000 m³ par jour à mettre en service en juin 2026 ; la deuxième, quant à elle, disposera d’une capacité de 274.000 m³/j à mettre en service à partir de 2030.

Station de dessalement Casablanca-Settat : la préqualification lancée
Le système de production de la future station de dessalement de Casablanca-Settat sera complètement automatisé et télégéré.

C’est parti pour le processus de préqualification devant aboutir à la sélection d’une liste restreinte de candidats (entreprises ou groupements d’entreprises) réputés être techniquement et financièrement capables de réaliser la future station de dessalement de l’eau de mer de la région de Casablanca-Settat. L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) invite donc les entreprises ou groupements intéressés à déposer leur dossier de candidature pour le financement, la conception, la réalisation et l’exploitation de cette usine de dessalement. Le marché, objet de la préqualification, consiste à concevoir, financer, réaliser et exploiter pendant une durée de 30 ans (répartie entre 3 ans pour la réalisation et 27 pour l’exploitation), la plateforme de dessalement d’eau de mer d’une capacité de 548.000 m³ par jour extensible à 822.000 m³. Ce marché comprend également les travaux maritimes de prise d’eau de mer et de rejet ainsi que son alimentation électrique par l’énergie renouvelable. «Le principal objectif attendu de ce partenariat public-privé est la production et la fourniture, à moindres coûts, des débits fixés d’eau potable et d’irrigation répondant aux normes de qualité nationales», explique l’Office.

La plateforme de dessalement sera réalisée en 2 phases : la première sera dotée d’une capacité 548.000 m³ par jour (200 millions de m³ par an) à mettre en service en juin 2026 ; la deuxième, quant à elle, aura une capacité de 274.000 m³/j (100 millions de m³ par an) à mettre en service à partir de 2030. Toutefois, précise l’ONEE, les ouvrages maritimes de prise d’eau de mer et de rejet ainsi que le génie civil de la station de pompage d’eau brute et de la station de dessalement seront dimensionnés pour la phase finale (822.000 m³/jour) et réalisés en première phase. La future station permettra le renforcement et la sécurisation de l’alimentation en eau potable d’une partie de la région de Casablanca-Settat. Une partie de la production devra couvrir les besoins d’irrigation d’un périmètre de 5.000 ha dans la région. Notons que l’approvisionnement en eau potable de Casablanca-Settat est actuellement assuré à partir des ressources en eau des deux bassins hydrauliques de l’Oum Er Rbia et du Bouregreg-Chaouia. Le système de production de la future station sera complètement automatisé et télégéré, afin de garantir une bonne optimisation des charges d’exploitation et suivre la qualité et les performances (énergie, rendement et qualité de service) en temps réel. De même, la plateforme sera alimentée en énergie électrique essentiellement d’origine renouvelable, et ce dans le cadre du régime d’autoproduction ou dans le cadre de la loi 13-09, notamment par la conclusion d’un ou de plusieurs contrats d'achat d’énergie électrique de sources renouvelables produite par des développeurs privés installés au Maroc.

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