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SIEL 2022 : Des publications de tous genres et tout un débat d’idées sur le continent africain

C'est l'effervescence à Rabat avec le Salon International de l’Edition et du Livre (SIEL) qui a entamé, vendredi, ses nombreuses activités entre signatures et présentations de livres, débats, conférences et autres rencontres avec les éditeurs. La visite du nouvel et bel espace OLM Souissi, qui abrite le Salon dont le coup d'envoi officiel a été donné jeudi, a été ponctuée par les explications de la directrice du Livre et Commissaire du SIEL, Latifa Mouftakir, mettant en exergue la particularité de cette édition qui honore Rabat, consacrée capitale de la culture africaine et islamique. A ce propos, Mehdi Bensaid a souligné que « le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a profité de cette double distinction de la capitale pour mettre la culture africaine à l’honneur, allant toujours dans la vision de S.M le Roi Mohammed VI qui est de développer la coopération Sud-Sud".

La visite du nouvel et bel espace OLM Souissi s’est ponctuée par des explications de la directrice du Livre et commissaire du Salon international de l’édition et du livre (Siel), Latifa Mouftakir, mettant en exergue la particularité de cette édition qui honore Rabat, consacrée «Capitale de la culture africaine et islamique». À ce propos, Mehdi Bensaid a souligné que «le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication a profité de cette double distinction de Rabat pour mettre la culture africaine à l’honneur, allant toujours dans la Vision de S.M le Roi Mohammed VI qui est de développer la coopération Sud-Sud. Donc, ce choix de Rabat en tant que Capitale de la culture africaine est tout à fait naturel, vu les grands projets réhabilitant Rabat, outre sa nomination de Ville Lumière, capitale de la culture». Et d’ajouter que cet événement, organisé en un temps record, vise à mettre en avant les publications des institutions participantes, toujours avec une spécificité africaine. En effet, cette saveur africaine est ressentie dès qu’on franchit le seuil du Salon à travers les stands réservés aux éditeurs de plusieurs pays du continent africain, aux côtés d’autres pays et institutions marocaines qui ont tous préparé une riche programmation pour cette 27e édition du Siel.

C’est le cas de l’Agence Bayt Mal Al Qods Al Charif qui prévoit une conférence internationale sur l’apport des Centre culturels pour préserver la personnalité civilisationnelle de la ville sainte, en présentant l’expérience du Centre culturel marocain comme modèle qui va être suivi par les autres pays arabo-musulmans. Puis, la présentation d’un beau livre sur Al Qods retraçant l’histoire de la ville sainte et les relations historiques entre les Marocains et les Palestiniens de Jérusalem. Comme il y aura la consécration des lauréats du premier Prix de l’excellence journalistique, organisé sous le nom de la regrettée Shireen Abu Akleh qui sera distinguée avec la Médaille du courage, remise à un membre de sa famille.

«Nous sommes concernés par cet aspect de Rabat – Capitale du monde islamique parce que l’Agence Bayt Mal Al Qods Al Charif a travaillé pour promouvoir des projets dans différents secteurs, notamment dans le secteur culturel. C’est ce que nous exposons dans ce Siel, sur le plan de l’édition et de l’action culturelle concrète, avec l’appui des Centres culturels de la ville sainte et en perspective de l’ouverture très prochaine du Centre culturel marocain, concrétisant les relations historiques entre les Marocains et Jérusalem», affirme le directeur de l’Agence Bayt Mal Al Qods Al Charif, le Dr Mohamed Salem Echarkaoui. Pour sa part, l’Institut Royal de la culture amazighe (IRCAM) prévoit, également, des tables rondes sur des publications dans le domaine de l’histoire, de la traduction et une nouvelle parution qui trace l’état des lieux de l’enseignement de la langue amazighe.

«Nous exposons, dans notre stand, nos dernières publications, notamment celles qui portent sur les sciences humaines et sociales, la culture matérielle et immatérielle et l’éducation. Puis, il y a la littérature, le roman et l’essai», indique le recteur de l’IRCAM, Ahmed Boukous, qui n’a pas manqué d’évoquer les thématiques qui seront soulevées au cours du Siel, à savoir celle des transformations sociologiques que la culture amazighe connaît et qui affectent les modalités de création de la musique amazighe, en termes d’instrumentation et de paroles. De son côté, le Conseil national des droits de l’Homme a préparé une programmation très fructueuse représentée dans une quarantaine d’activités, avec la participation d’une centaine d’acteurs associatifs, d’experts, d’écrivains et de chercheurs. Ainsi, entre débats et rencontres sur les livres à présenter, le CNDH s’est intéressé cette année aux expressions artistiques des enfants. «Ces expressions artistiques se focalisent sur la poésie, le théâtre, la musique et la peinture. Dans toutes les activités programmées vont intervenir des auteurs et des chercheurs de certains pays africains. Notre participation est, aussi, une occasion pour poursuivre notre plaidoyer, notamment dans le domaine de la lutte contre la peine de mort, puis dans l’écriture du patrimoine africain et sur le poids des mots dans la migration», explique Amina Bouayach, présidente du CNDH.

Par ailleurs, l’Institut français du Maroc (IFM) est venu avec une riche programmation dans son Stand Afrique en Devenir, avec le souci de promouvoir la lecture et le livre à travers cette grande manifestation annuelle. «C’est une opportunité pour encourager à la lecture, notamment chez les plus jeunes qui perdent ce goût. C’est pour cela que nous avons placé dans notre stand un atelier dédié aux enfants, avec des animations dans le week-end. Tout au long du Siel, nous allons accueillir des éditeurs indépendants francophones du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie qui n’ont pas pu avoir leur stand, puis des auteurs africains», précise Son Excellence l’ambassadrice de France au Maroc, Hélène Le Gal. Selon la directrice générale de l’IFM, Clélia Chevrier KolaÄÂko, l’IF a voulu s’inscrire complètement dans cette thématique du Siel et de la consécration de Rabat, en invitant des écrivains très connus de l’Afrique comme Alain Mabanckou, puis des historiens et des archéologues, comme Patrick Boucheron qui travaillent sur le continent. Mais, aussi des auteurs marocains comme Abdelatif Laabi, entre autres, et le slameur Marc Alexandre. C’est tout un débat d’idées sur l’Afrique qui prend place au cours de ce Siel.

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