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Aziz El Badraoui, DG d’Ozone, a exprimé mardi son intention de se porter candidat à la présidence du Raja. Cette annonce est la première jusqu’à présent. L’homme d’affaires se présente comme le sauveur qui veut remettre le club à sa place naturelle. Selon nos informations, El Badraoui aurait adhéré au club le mois dernier. Il en a profité pour régler également le montant des adhésions des deux précédentes saisons pour pouvoir être éligible. Il ne lui reste maintenant qu'à convaincre les adhérents de son projet et surtout à savoir si Anis Mahfoud compte bien rendre son tablier comme il l'avait annoncé à la fin de la saison ou faire volte-face à la dernière minute. Pour l’heure, aucune date n’a été annoncée pour la tenue de l’assemblée générale extraordinaire. Mieux encore, le club n’a pas encore annoncé l’ouverture des candidatures à la présidence du club.
Après une belle saison 2020-2021 couronnée par deux titres : Coupe de la CAF et Coupe arabe des clubs champions, et des entrées d’argent de plus de 11 milliards de centimes, le Raja vit une saison 2021-2022 très difficile sur le plan sportif. Le club a perdu la Supercoupe d’Afrique et a été éliminé en quart de finale de la Ligue des champions et est sur le point de dire adieu au titre. La faute aux deux bureaux qui ont présidé aux destinées du club et qui l'ont plombé avec des recrutements complètement ratés, sauf trois : celui de Jamal Harkass, arrivé libre d’Oujda, ainsi que Gaya et Fakhr recrutés lors du mercato d’hiver. Les recrues qui restent n’ont pas le niveau pour évoluer au Raja. Et cela interpelle sur l’utilisation à mauvais escient des deniers du club. Quant à l’entraîneur belge, Marc Wilmots, c'est le grand fiasco de l’ère Mahfoud.
