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Raja de Casablanca : Younès Mokhtar, le symbole du flop des recrutements des Verts

En février dernier, Anis Mahfoud était fier du recrutement du Raja de Casablanca. En conférence de presse conjointe avec son ancien entraîneur, Marc Wilmots, tenue le 2 février, le président des Verts s’est dit satisfait du mercato hivernal de son équipe : «On a bien ciblé nos nouvelles recrues grâce au bon travail qui a été effectué par notre commission technique», a-t-il indiqué. Deux mois plus tard, le constat est terrible. Le recrutement du Raja s’est avéré être un bide. Le cas de Younès Mokhtar en est le parfait exemple.

Raja de Casablanca : Younès Mokhtar, le symbole du flop des recrutements des Verts
Recruté l'hiver dernier, Youssef Mokhtar n'a pas disputé la moindre minute avec le Raja.

Le Raja n’a pas hésité l’hiver dernier à mettre la main à son portefeuille pour se renforcer sur toutes les lignes et compenser le départ d’Abdelillah Hafidi, Ben Malango, Soufiane Rahimi et Mahmoud Benhalib. Le club a donc enregistré l’arrivée de neuf joueurs : Kadima Kabangu et Beni Badibanga, Haïtham El Bahja, Younes Mokhtar, Marouane Fakhr, Merbah Gaya, Abdessamad Badaoui, Abdelmounaïm Boutouil et Mohamed El Mourabit. Des recrues censées bonifier l’équipe, mais deux mois plus tard, le constat est tout autre. Toutes les recrues, sauf les deux gardiens (Marouane Fakher et Merbah Gaya), sont loin d’apporter ce que les Rajaouis attendaient d’eux.

Des recrues avec zéro minute de jeu

Enrôlé comme toutes les autres recrues du Raja en février dernier, Younès Mokhtar n’a jamais disputé la moindre minute sous le maillot des Verts jusqu’à la résiliation de son contrat, il y a deux jours. Un échec flagrant qui en dit long sur la manière avec laquelle le club a réalisé son mercato. Certains Rajaouis tentent de faire porter le chapeau à l’ancien entraîneur, Marc Wilmots. Mais le technicien belge n’est pas le seul responsable. Ceux qui l’ont engagé endossent une grande part de responsabilité. En plus de Mokhtar, le défenseur, Abdelmounaïm Boutouil, n’a pas non plus disputé le moindre match avec le Raja. Sans parler des joueurs Congolais Kadima Kabangu et Beni Badibanga qui passent des vacances au complexe l’Oasis. C’est grave docteur.

 

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