Le conflit opposant Royal Air Maroc (RAM) aux lauréats de l’École nationale de l’aviation civile (ENAC) à Toulouse, et dont la formation a été financée par des crédits garantis par le transporteur aérien est arrivé au Parlement. Organisant plusieurs sit-in devant le siège de RAM à Casablanca, ces lauréats estiment que la compagnie nationale n’a pas respecté son engagement de les recruter à la fin de leur formation.
Les parlementaires, majorité et opposition confondues, semblent avoir déjà pris leur position sur ce conflit opposant RAM aux étudiants pilotes. Ils appellent la compagnie aérienne à assumer ses responsabilités en intégrant les jeunes diplômés.
Le ministre du Transport et de la logistique n’est pas de cet avis. Répondant à une question parlementaire, le responsable a affirmé que Royal Air Maroc ne s’est jamais engagé à recruter ces pilotes à la fin de leur formation. «Toutefois, l’opérateur national propose aujourd'hui de recruter les lauréats via une entreprise qu’il détient à 100% avec des salaires au même niveau que ceux pratiqués sur le marché», a affirmé M. Abdeljalil.