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Plus de 160 projets en 2021
Au cours de l’année 2021, la Fondation a réalisé plus de 160 projets au profit de 77.000 personnes pour leur assurer un avenir plus équitable grâce à l’innovation durable. Sur le volet de l’éducation, la Fondation a financé plus de 3.600 bourses, à travers la Fondation Ibn Rochd pour les sciences et l’innovation. Quelque 29 nouvelles écoles ont été parrainées pour un total de 60 écoles.
Enfin, 30.000 élèves et 9.400 étudiants ont bénéficié du projet d’équipement des 27 classes préparatoires aux grandes écoles publiques. Dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, la Fondation a accompagné 600 coopératives à travers le CoopLab UM6P (Université Mohammed VI Polytechnique) et a reçu 30 projets dans le cadre de l’appel à projets du Fonds de développement durable. Elle a également formé plus de 400 femmes et créé 3 centres de formation qui leur sont dédiés.
Il est à noter, en outre, que la Fondation a signé, en 2021, plusieurs partenariats avec des organismes nationaux et internationaux dans les domaines de la santé, l’environnement, l’agriculture…
Un plan d’action inspiré du nouveau modèle de développement et des ODD
Dans son rapport annuel, la Fondation OCP indique que ses axes d’intervention s’inscrivent dans les schémas de développement tracés par le nouveau modèle de développement du Maroc et les Objectifs de développement durable (ODD), fondés sur les droits humains. «Le nouveau modèle de développement du Maroc est un plan de développement à l’horizon 2035 qui a posé 5 piliers à concrétiser et à renforcer que sont l’enseignement supérieur et la recherche, la société numérique, l’énergie compétitive et verte, la finance et le made in Morocco», souligne la Fondation dans son rapport. Et d’ajouter que «les ODD, quant à eux, font partie d’un programme de développement visant à horizon 2030, à aider en priorité les plus fragiles, et en particulier, les enfants et les femmes. À travers ses différents axes d’intervention, la Fondation s’engage sur 13 ODD parmi les 17 listés par l’ONU. Il s’agit de ceux axés sur la promotion d’une éducation d’excellence et inclusive, l’appui à la R&D et dissémination de l’innovation sociale, l’appui à la sécurité alimentaire et nutritionnelle et la résilience face aux changements climatiques et préservation de la biodiversité».
Engagement international
L’engagement de la Fondation OCP pour répondre aux besoins des populations vulnérables ne se limite pas au niveau national. Une attention particulière est portée aux communautés les plus vulnérables sur les continents africains et asiatiques.
Dans son rapport annuel d’activités, la Fondation dresse également le bilan de ses principales actions à l’international. On apprend, ainsi qu’en 2021, quelque 8.200 agriculteurs au Bangladesh ont bénéficié des actions de sensibilisation, dont 2.376 femmes, dans le domaine de la gestion durable des sols. Dans le cadre de la lutte contre la pandémie, 9.000 kits de protection ont été distribués en Inde, 7.508 personnes ont bénéficié de campagnes de sensibilisation et 120 ont été formées aux travaux d’assainissement en Afrique subsaharienne.
Servir l’Humain sans desservir l’environnement
Penser et concevoir des projets de développement social pour le long terme, y intégrer la dimension écologique et respecter l’Homme et ses environnements sont les impératifs fondamentaux qui se sont intégrés en 2021 au cœur de l’activité de la Fondation OCP. «Par cette nouvelle vision, la Fondation se met en position de pouvoir répondre aux urgences sociales tout en initiant ou en renforçant des projets ambitieux par l’innovation responsable qui saura prendre en compte le long terme et pas uniquement les contingences immédiates, et s’attacher aux générations futures, à l’environnement, à la planète», indique la Fondation dans son rapport. «De nouveaux programmes ont été lancés aux côtés de partenaires avec qui nous partageons les mêmes valeurs. Ils présentent un enjeu majeur pour la Fondation et le Groupe OCP et s’articulent autour de la résilience face aux changements climatiques, la préservation de la biodiversité, la Recherche et Développement et le transfert technologique. Ces domaines d’intervention s’adaptent aux nouveaux défis environnementaux et prennent en considération l’émergence de besoins sociaux nouveaux et aussi la nécessité d’un traitement différent de besoins sociaux connus», explique la même source.
