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Le parti du Rassemblement national des indépendants (RNI) tient, vendredi et samedi prochains, son septième congrès national. Un congrès qui a été précédé par un énorme travail de préparation ayant porté notamment sur la tenue de quelque 82 congrès dans les différentes villes et régions et ayant permis l’élection de 3.000 congressistes. Mais au-delà des aspects organisationnels, deux principaux enjeux sont attendus de ce conclave qui va avoir lieu à travers une connexion à distance de 14 stations qui vont abriter les participants. Il s’agit d’une station centrale, douze stations au niveau de chaque région et une à partir de Paris qui va accueillir les Marocains du monde. «Des MRE vont venir de différents pays, le Mali, la Côte d’Ivoire, les États-Unis, les pays d’Europe… et ils vont se retrouver à Paris pour prendre part au 7e congrès du RNI», nous explique Anis Birou, membre du bureau politique et chef de la commission politique (au sein de la commission préparatoire du congrès). Ainsi, le premier enjeu de ce congrès est d’ordre organisationnel.
À l’occasion du septième congrès du RNI, le parti a procédé au renouvellement des instances parallèles et des antennes locales. Ce renouvellement sera suivi, vendredi et samedi, par l’élection des instances décisionnelles, notamment le conseil national et le bureau politique. Mais le moment phare sera sans conteste celui de l’élection au poste de président de cette formation politique. En effet, un délai a été fixé, depuis le 17 février et qui court jusqu’à jeudi, permettant aux rnistes intéressés de déposer leur candidature à ce poste (à l’heure où nous mettions sous presse, il n’y avait pas encore de noms de candidats qui ont été annoncés). Mais un ancien membre du parti, Rachid Sassy, qui avait déjà présenté sa candidature à deux reprises, face à l’ancien président du parti Salaheddine Mezouar et face à Aziz Akhannouch, se pose une question sur le déroulement du vote pour ce poste. «Pourquoi le congrès du RNI ne pourrait-il pas se tenir en présentiel pour s'assurer de l'opération des votes et l’élection du nouveau président du RNI ? Alors que même les matchs de foot accueillent le public ?» se demande-t-il.
Par ailleurs, en plus de l’enjeu organisationnel, le congrès du RNI aura également à l’ordre du jour une partie des travaux qui va permettre de revisiter la pensée politique du parti. «C’est un volet qui sera abordé par les congressistes. On va discuter de la pensée du parti. La pensée statique est vouée à disparaître. La commission politique a travaillé dans le cadre des travaux préparatoires du congrès sur des documents à soumettre dans ce sens aux congressistes», annonce Anis Birou. Le RNI passe à une nouvelle vitesse par rapport aux nouveaux défis dans un nouveau contexte et doit agir pour consolider l’existant et explorer de nouvelles pistes qui vont permettre d’asseoir le parti sur la scène politique et innover au niveau de l’action politique, estime-t-il. Il est à souligner qu’outre ces travaux préparatoires, la commission des finances s’est occupée de la partie finances et ressources, dépenses et comptabilité du parti.
Il y a aussi la commission des congressistes qui a veillé à l’organisation des congrès au niveau des provinces et qui se sont déroulés dans de très bonnes conditions ayant permis d’élire les délégués devant participer au congrès national. Il y a aussi la commission juridique qui s’est penchée sur les statuts du RNI pour voir les dispositions qui pourraient être modifiées à ce niveau. «Un travail a été fait à ce niveau et un projet sera soumis aux congrès et il se peut qu’il y ait de nouvelles propositions émanant des congressistes», nous confie Anis Birou.
