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Bourse : BMCE capital recommande d'accumuler Attijariwafa bank dans les portefeuilles

Bourse : BMCE capital recommande d'accumuler Attijariwafa bank dans les portefeuilles

Attijariwafa bank (AWB) est un titre à accumuler dans les portefeuilles, compte tenu de l’appréciation continue de ses résultats, de sa solidité financière ainsi que de l’accélération de son expansion africaine. C’est ce que recommande BMCE Capital Global Research (BKGR), qui a actualisé son «Stock Guide» des principales valeurs cotées. «Les réalisations d’Attijariwafa bank devraient poursuivre leur trend haussier en 2022 (un RNPG en progression de 28% au T1 2022)», indique BKGR, attribuant cette prévision principalement à «l’amélioration attendue du PNB consolidé (+3,1%) en raison notamment de la bonne tenue de la marge d’intérêt et de la marge sur commissions et à l’allègement attendu du coût du risque (-20%) devant accompagner l’amélioration de la situation économique». Dans son analyse, BKGR relève six forces pour AWB. La première est le positionnement de leader au Maroc avec une part de marché de 24,8% en termes de dépôts et de 25,2% en termes de crédits. La deuxième est l’accélération de sa croissance en Afrique avec une contribution de la Banque de Détail à l’international de 33,5% au PNB et de 30,1% au RNPG en 2021. La troisième concerne la consolidation de sa présence dans la Zone CEMAC à travers la création d’une filiale au Tchad.

La quatrième force consiste en un niveau de fonds propres confortable (ratio de solvabilité consolidé de 13,55% et Tier 1 de 11,29%). La 5e a trait au PRG de 2,3 milliards de DH en social et un encours de dépréciations de 27,4 milliards en consolidé en 2021. La 6e est relative au développement de sa stratégie de digitalisation (19,9 millions de transactions effectuées via les canaux digitaux en 2021). Pour les faiblesses, il s’agit de la hausse du taux de contentieux en 2021 (8% contre 7,3% en 2020). En ce qui concerne les opportunités, elles sont au nombre de trois, selon BKGR. La première est la progression anticipée des crédits de trésorerie et reprise probable des crédits d’investissement sur le deuxième semestre 2022. La deuxième concerne la poursuite en 2022 de la détente du coût du risque des banques du fait de l’importance projetée des reprises sur provisions forward-looking suite à l’amélioration attendue de la qualité du portefeuille de crédits du secteur.

La troisième opportunité est liée à la possibilité de réalisation de plus-value en 2022 en cas d’un apport d’actifs à des OPCI /Titrisation ou de produits de cession en cas d’externalisation des parts détenues dans un OPCI. Pour ce qui est des menaces, BKGR en cite quatre. La première est l’entrée en vigueur de la circulaire relative aux dations de paiement et ventes à réméré pouvant conduire à une baisse des fonds propres et des ratios de solvabilité (une pondération de 250% au-delà de 4 ans de détention contre 100% dès la première inscription de l’actif au bilan). La deuxième est la dégradation de la notation de certains pays d’implantations en Afrique (Burkina-Faso, Mali, Tunisie). La troisième menace est la probabilité de l’entrée en vigueur de la circulaire 19/G courant 2022 et la quatrième est relative à l’éventualité d’une montée des risques en cas de dégradation du contexte sanitaire.
 

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