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La transformation rapide que vit l'économie mondiale pose de nouveaux défis aux pays de la région Moyen-Orient/Afrique du Nord (MENA). L'évolution technologique, la mondialisation et l’urgence de réagir aux changements climatiques imposent aux pays de la région, dont le Maroc, de repenser leurs modèles de croissance. La recommandation est de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) consignée dans un rapport sur les freins à la croissance dans la région. Afin d’accélérer la croissance économique et verdir leurs économies, les pays de la région n’ont pas d’autres choix que d’améliorer la qualité de leurs institutions politiques et économiques, promouvoir la concurrence et réduire les obstacles réglementaires pour les entreprises opérant dans le commerce transfrontalier. Pour le verdissement de l’économie, la région doit promouvoir davantage l'adoption des meilleures pratiques de gouvernance et renforcer l'investissement dans l'innovation, la technologie numérique et le capital humain.
De même, suggère la BERD, il est capital pour les différentes économies de la région d’approfondir et d’élargir leurs systèmes financiers et de réduire les déficits budgétaires. Ces actions doivent être couplées à une suppression des subventions aux combustibles fossiles et un soutien à la dissémination de bonnes pratiques environnementales, sociales et de gouvernance. Les investissements verts et les pratiques de gestion vertes doivent ainsi être appuyés par des incitations dédiées et un accompagnement adapté. «À l'heure actuelle, les pays de la région sous-performent sur tous ces points par rapport aux autres économies à revenu intermédiaire. Mais certaines économies de la région s'en sortent nettement mieux que d'autres. Ce qui implique qu'il existe de nombreuses opportunités de réformes qui augmenteraient les taux de croissance et rendraient la croissance plus verte», souligne la Banque qui appuie financièrement et techniquement plusieurs projets au Maroc.
