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La région Fès-Meknès veut redevenir un pôle industriel

​Pour leur dixième escale, les Régionales de l’investissement de la Banque Centrale Populaire (BCP) ont atterri à Fès. Cette étape a été consacrée au secteur du textile et du cuir, vrai fer de lance de l’économie de cette région. Un secteur qui connaît une embellie après la crise de la Covid-19 et dont les acteurs sont appelés à redoubler d’efforts pour offrir des produits 100% marocains.

La région Fès-Meknès veut redevenir un pôle industriel
Les Régionales de l’investissement de la Banque Populaire ont mis en avant le fort potentiel économique de la région de Fès-Meknès.

Les Régionales de l’investissement de la Banque Populaire ont mis le cap sur la région de Fès-Meknès pour leur avant-dernière étape. Région qui, selon le premier vice-président du Conseil régional, Youness Er-Rafik, ne lésine pas sur les moyens pour retrouver sa place dans le peloton des régions à forte contribution au PIB national. «Cette région n’a rien à envier aux autres régions marocaines et même à l’international en termes d’infrastructures, mais ce dont on a besoin, c’est de la commercialiser», a affirmé M. Er-Rafik.

Avec un plan de développement régional qui mobilisera 13 milliards de dirhams et un parc industriel qui compte déjà 13 quartiers industriels et sera étendu par 7 autres, la région de Fès-Meknès est en train de se repositionner sur l’échiquier des régions industrielles marocaines, notamment pour l’industrie du textile et du cuir qui apporte à la région la moitié de ses emplois. Le secteur du textile, selon le président de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith), Anass El Ansari, vit au rythme d’une hausse considérable de ses exportations. «La reconfiguration des chaînes d’approvisionnement mondiales présente de réelles opportunités d’investissement pour le secteur, qui vise à améliorer la valeur ajoutée et à offrir un produit 100% marocain, conformément aux Hautes Orientations Royales en matière de souveraineté industrielle», a indiqué le président de l’Amith. Quant à l’industrie du cuir, le président de la Fédération marocaine des industries du cuir (FEDIC), Azzedine Jettou, a souligné que ce secteur, qui assure 50.000 emplois et génère un chiffre d’affaires de 4 milliards de dirhams d’exportations, est très dynamique et promis à un grand essor sur les moyen et long termes. La relance de ce secteur, poursuit M. Jettou, repose sur trois axes, à savoir le «Made in Morocco» que la FEDIC «est en train de développer de façon très agressive», la préférence nationale et l’incitation aux capitaux étrangers pour investir dans ce secteur avec une importante manne en provenance de l’Europe notamment. 

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