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La deuxième étape des «Régionales de l’investissement» du Groupe Banque Populaire a eu lieu ce mercredi à Agadir, avec la participation de plusieurs intervenants : responsables de la BCP, représentants des ministères de l’Agriculture et de l’Industrie et du Commerce, responsables de la région de Souss-Massa (dont le DG du Centre régional d'investissement (CRI) de Souss-Massa et le président de la CGEM Souss-Massa), représentants de l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE), l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique, «Tamwilcom», Maroc PME, ainsi que des partenaires privés. Ainsi, l’industrie agroalimentaire a été mise sous les feux des projecteurs, avec ses réalisations, ses défis et contraintes, et ses perspectives et opportunités. Les intervenants ont notamment relevé son rôle de premier plan dans le domaine des exportations comme levier pour l’amélioration de la gouvernance des entreprises du secteur, et surtout comme moyen de rentrée de devises dans un contexte marqué par la crise économique que traverse le monde actuellement et ses aspects les plus problématiques liés aux matières premières et aux sources de l’énergie.
(Partie 1/2)
Ces débats ont comme point de référence le Discours de Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 44e anniversaire de la Marche verte qui a recentré la région d'Agadir-Souss-Massa dans la cartographie du Maroc et qui a également insisté sur le fait que cette région devienne un pôle économique. Pour cela, la région doit mettre à profit les multiples atouts dont elle dispose pour améliorer son positionnement parmi les régions du pays : dynamisme de l’élément humain, savoir-faire sur le plan des industries exportatrices, foncier important, Plan d’accélération industriel, etc. Quelques chiffres avancés par Jalil Sebti, directeur général de la Banque de détail du groupe de la Banque Centrale Populaire (BCP), illustrent les potentialités et les réussites de la région par rapport à la première édition des «Régionales de l’investissement» du Groupe Banque Populaire. Il s’agit notamment de l’identification de 2 milliards de dirhams de projets ; 1,2 milliard de dirhams de financement, ce qui en fait la région la plus dynamique en termes de concrétisation des projets. En fait, 54% des besoins en financement ont été traités, soit 557 millions de dirhams. Des chiffres qui sont appelés à évoluer lors de cette deuxième édition des «Régionales de l’investissement», où pas moins de 100 entreprises ont pris part aux workshops qui leur ont été dédiés afin de consolider la position de la région en tant que leader du taux de concrétisation des projets identifiés et qui fait de la BCP son premier établissement financier.
(Partie 2/2)
Bien évidemment, les défis restent importants : situation économique mondiale, coût de l’énergie, problème de l’eau, contraintes écologiques, etc. Mais la région Centre-Sud en particulier, et le Maroc en général, est en mesure d’en faire une réelle opportunité en faisant preuve de réalisme, et surtout en multipliant les ateliers de réflexion sur l’évolution du secteur et ces «Régionales» viennent justement s’inscrire dans ce cadre. En marge de l’étape d’Agadir de ces Régionales, la Banque Populaire Centre-Sud a signé une convention tripartite avec la Chambre de commerce, d’industrie et de Services de Souss-Massa et la Confédération générale des entreprises du Maroc de la région. Un partenariat qui a pour objectif de développer l’esprit entrepreneurial et encourager la création d’entreprises innovantes dans la région. À travers ce partenariat, la BP Centre-Sud entend accompagner le Plan d’accélération industrielle en faveur des écosystèmes industriels et industries agro-alimentaire ainsi que la mise en œuvre des projets d’investissement, notamment dans le domaine du développement durable (énergie solaire, énergie éolienne et économie de l’eau).
