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Reprise économique : l’orientation du cycle d’activité au Maroc s’annonce incertaine

Reprise économique : l’orientation du cycle d’activité au Maroc s’annonce incertaine

Après deux décennies de transformation et d'avancées du Maroc dans la modernisation économique et sociale, de nombreux défis restent à relever. Le constat est du Centre marocain de conjoncture (CMC) consignée dans une note spéciale intitulée «Reconfiguration de l'économie nationale : comment passer de la résilience à l'émergence ?». Selon les analystes du CMC, la croissance est encore atone et crée peu d’emplois. De même, les gains de productivité sont faibles et l’économie est peu diversifiée. De fait, analyse le CMC, la transformation structurelle de l’économie est lente. Les nœuds à lever se situent principalement dans 4 domaines : la compétitivité du secteur industriel, l’emploi, le niveau de formation et l’adéquation formation-emploi ainsi que la qualité de la gouvernance et la mise en cohérence des politiques publiques, et la nécessaire prise en compte des impératifs environnementaux.

Dans un contexte d'ouverture et d'insertion croissante à l'économie internationale et de crises successives, le Maroc devra, selon le CMC, relever de nombreux défis économiques et sociaux en relation avec la croissance économique, l'emploi, le logement, la qualité de l'enseignement et la couverture sanitaire. Pour cela, il a fait le choix de changer son modèle de développement. Ce dernier met en avant la nécessité d’aligner la stratégie aux exigences de l’environnement de développement. Les priorités proposées sont la croissance économique, l’emploi, l’égalité sociale, l’éducation, la santé et l’eau. Dans ces différents domaines même si des avancées importantes ont été réalisées au cours de ces dernières décennies, ils demeurent les enjeux les plus urgents pour l’avenir du Maroc.

Le Centre estime par ailleurs que l’orientation du cycle d’activité s’annonce en ce début d’année «fort incertaine». En effet, développe le CMC, le déclenchement de la pandémie et sa persistance deux années durant sans qu’apparaissent les signes d’une issue probable à court terme de ce fléau, sont, avec la frilosité ambiante, à l’origine d’une nouvelle donne porteuse d’instabilité. «Les principaux facteurs agissant sur la dynamique de croissance tant du côté de l’offre que de la demande se trouvent, dans ce contexte particulier, fragilisés», indique le Centre. D’abord au plan international et alors que le suivi de la conjoncture depuis le début de l’année écoulée montre une consolidation progressive du cycle des affaires, l’apparition du nouveau variant du virus dans différents pays et sa forte propagation à travers le monde ont remis en cause les pronostics favorables au raffermissement à l’activité. Au Maroc, la nouvelle donne née de la crise sanitaire aura eu de fortes implications sur les différentes sphères de la vie économique et sociale.
 

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