Dans le cadre de l’amélioration des indicateurs de comportement des usagers de la route et l’élargissement du parc d’équipements de contrôle routier, le ministère du transport a remis aux services concernées 120 radars mobiles de dernière génération pour un coût de 9,1 millions de dirhams et 36 véhicules utilitaires pour le déploiement des unités de ces radars. Distribués durant le mois d’octobre, ces radars ont un rayon d’action à plus de 1.000 mètres avec une vitesse maximale détectée de 250 km/h.
Répondant à une question orale à la Chambre des représentants, Mohamed Abdeljalil a expliqué que son département s’active pour élargir le réseau des radars fixes. Il a souligné, à cet égard que 550 appareils nouvelle génération viendront s’ajouter aux existants. L’objectif étant, selon le ministre, de disposer de 690 radars fixes sur l’ensemble du territoire à l’horizon 2024. « Ces appareils se distinguent par leurs caractéristiques techniques et fonctionnelles avancées permettant de surveiller les infractions à la vitesse légale ainsi que le non-respect des signalisations ou encore le franchissement de la ligne continue et la circulation dans un sens interdit », a expliqué le responsable. Et de préciser que ces radars ont la capacité de détecter plus d’une infraction pour 24 véhicules en même temps tout en signalant la différence entre le type de véhicules et donc identifier la limite de vitesse pour chaque catégorie.
A noter que 204 radars sont installés dans la zone urbaine alors que des efforts sont en cours pour mettre en place 276 autres appareils dans le rural, en plus de 70 appareils pour le contrôle des infractions au code de la route sur les autoroutes. Ces derniers sont installés selon une étude préliminaire qui prend en compte la répartition géographique des accidents de la circulation.
